On vit l’enfer ou un purgatoire.

Voulant juste notre bout de paradis.

Abandonnés du monde, lapidés à coup de hachoir.

Des blessures plein la peau et l’esprit.

Une enclume sur le cœur.

Des larmes de sang plein les yeux.

Le spleen a l’odeur d’une fleur.

Réfutant vos lois et vos dieux.

La vie ne nous laisse aucuns répits.

Les émotions à fleur de peau.

Nos rêves et espoirs ont été bannis.

Les sévices gravés sur les os.

Et les donneurs de moral

Qui enfoncent les clous.

Goûtant un souffle abyssal

Dégustant le son de leurs binious.

Nous restons là histoire d’être sûr

Que même la fin soit terminée.

Des matins de cendres au goût de sulfure

Aux soirs de sang à la lame aiguisée.

Crissant dans nos cervelets.

Maux de rages et de désespoirs immondes.

A cause d’eux, devenus écorchés.

Rebut de votre société ; artistes on déchirent les ondes.

Xav…