S'échanger des pages entières de mots
A en abîmer le clavier
Epuiser les banalités
Et ne pas réussir à prononcer ces trois mots
Devant le clavier rester bouche bée
Comme un coureur qui dans le dernier virage
Puise au fond de lui
La force qu'il ne croyait plus avoir
Comme lui, je puise au fond de moi
L'ultime force, pour enfin te dire que
Tu me manques
Chaque jour que Dieu fait
Ton image plane dans mes pensées
Et me redonne la force d'avancer
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Style : Poème | Par Batoule | Voir tous ses textes | Visite : 599
Coup de cœur : 9 / Technique : 6
Commentaires :
pseudo : monalisa
Batoule, il est important de toujours exprimer ces sentiments avant qu'il ne soit trop tard, disons que chaque mot à sa place à tout moment. Beau poème, fort et délicieux de vérité. Merci.
pseudo : ficelle
je sens tellement cette douleur, cette détresse...C'est - comme toujours - très bien écrit
pseudo : pif87
je partage tout à fait , et quand c'est bien écrit, c'est encore plus beau. La mélancolie est bonne inspiratrice, il n'y a pas d'amour heureux....
pseudo : Batoule
Un grand merci à vous qui savez si bien comprendre et ressentir mes mots! En effet pif87, il n'y a pas d'amour heureux, c'est une réalité qu'on a du mal à accepter, et en même temps cela permet d'écrire des textes... Amitiés
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