Le murmure du silence a repris mon âme,
Aveuglée par la tristesse de cette vie,
Je sombre sur la route longue, bien infâme,
De l'orphelin flagellé par la douceur des cris.

L'ombre à franchis ma porte, cela faisais longtemps,
L'oeil vide sous ma carcasse fixe loin devant,
Depuis je me demande et contemple le silence,
Et cette triste existence qui chaque jour avance!

Pourquoi donc tenter de respirée puisque condamnée,
Dans l'ultime calvaire devenu inachevable éternité,
A quoi bon battre des ailes? On m'as appris récemment,
sur leurs nuages, les anges ignorent les vivants.