L'illustre grand Maître corbeau,
Sur sa longue et fragile branche perché,
Mire les alentours désert penaud,
Jusqu'à poser ses pupille sur la dulcinée.
Dévorant de ses yeux son doux visage,
Il repris souffle puis tint ce message:
Mais par quel miracle se fait le destin,
De tout les oiseaux , je n'en vis aucun,
Acclamer avec tant de majestueuses grâces,
Les battement d'ailes qu'il ambrasse.
Dame Colombe bien loin d'être crédule,
Se posa avec élégance en contrebas,
Rangea ses plumes puis regarda,
Le sot volatile dont elle voulait embarra.
Déjà trop de flatteurs m'ayant flatté,
Il m'est d'avis de ne point m'émerveiller,
Face aux charmants goujats alléché,
Ne trouvant l'audace qu'au sens du pêché.
Maître corbeau alors abasourdi,
Par le triste serment qu'il entendit,
Repensa au conseil de son vieil ami,
Enfin de toute sa volonté repris:
Divinement belle mais pourtant si dure,
Vous avez du connaître de tristes blessures,
Pour repousser par de telles manières,
Un prétendant qui ne vous veut nulles misères.
Voyez vous très chère,
J'ai connu un drôle de mammifère,
Me laissant maintes fois amère,
Ce vil renard m'as déjà conté ces vers.
Sur ses mots, Dame Colombe s'envola,
Abandonnant notre ami à son embarra,
Triste de ne point arriver à ses fins,
Pour enfin conclure que manipuler est vain.
De toute évidence, l'âme dupée,
Ne se laissera de nouveau embobiné,
Si la marque du rouge fer brûlé,
Fut apposé sur le coeur blessé.
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Style : Poème | Par cha | Voir tous ses textes | Visite : 225
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Commentaires :
pseudo : féfée
Une fable bien revisitée ! CDC
pseudo : Mignardise 974
en effet, très bien revisité ;)
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