j'avais peur,puis froid,une sensation de séparation de moi
la faucheuse non convaincue,m'a laissé chance d'un autre vécu
je doit voir espoir, dire courage,et effacer chacunes de mes rages
j'exerce mon détachement,j'apprends à écouter le vent
sentir la terre, l'essentiel m'était devenu éphémère

je souris enfin, de mon passé de chien
j'ouvre la fenêtre le jour m'envahit
ce ciel neutre de blancheur, calme mes peurs

l'envie de plonger,me vient je me coule un bain
relax,pétard au bec, je vis avec,je vis avec
j'atténue toutes pensées sombres
enfin l'envie de sortir de l'ombre
une ombre de moi que je ne comprenais plus
mon ombre que je ne comprends pas

ingrat,égoîste,mots d'oiseaux je serais taxé
je prends juste le temps et ne cours plus après
je ne suis pas fini,je ne suis pas fini

vivre un rêve sans pouvoir le décrire
voilà mon simple avenir
oui ,simple je le désire

fini les contes,fini de compter
je suis devenu réaliste et soulagé
facile de crever,difficile de rester

j'emploie un autre mode
calme le paradoxe
quand le triste débarque viennent les larmes
quand les conflits arrivent je range les armes

fenêtre ouverte,air frais
soulagé que sur mon visage il souffle tantot glacé
tantot chaleureux,de l'air ,du vent
une bise en passant,fini l'hier,fini l'avant

du renouveau en ouvrant mes carreaux
tout accessible, rien d'impossible
la fenêtre ouverte me nettoie l'âme

J'y perd tout en gagnant, le respect de moi qui me manquait tant