Je la vois, je la regarde,

Elle se détruit, elle se vide,

Ses sentiments en page de garde

Elle est perdue et se forme des rides

Derrière cette vitre, je ne peux intervenir

Ne rien faire, seulement regarder

Un filtre qui brûle à en finir

Un enfer, sa vie s'est dégradée

Elle meurt petit à petit

En silence ; de ses ruines

Elle ne voit plus de vie

Asphyxiée de ces usines

Dans un coin des quatre mur

Elle pleure et c'est dur

Mouvementable, infranchissable

C'est une attente interminable

Dans une bulle de fer, elle voit "Enfer"

Des couleurs à regret, sans air

Une période insurmontable

Sans rêve, sans fin, ni syllable

Aucun repère, aucun signe

C'est la guerre, aucune consigne

Loin de lui elle ne vit plus

Se perd dans un monde inconnu

Elle ne rit pas et voit noir

Des barrière fermées à double-tour

Elle nage dans un désespoir

Impossible d'écrire son amour

Elle est forte pourtant,

Mais ne supporte autant.

Elle tombe à la renverse

Son espoir se perse

Je ne peux pas l'aider

Mais reste à ses côtés

Je veux la faire respirer

Nouveau contact. A nouveau espérer

Là où elle est, c'est la prison

Là où il est, il y a des 'matons"

Mais ils s'aiment, à en mourir

Un jour, ce ne sera qu'un souvenir...