La fête, dehors, éclate en milles vers sons et couleurs
Mon coeur réclame le silence
Nul écho festif, aussi infime soit-il,
Résonne en mon âme divisée, damnée
Si rien ne mouillait mes jours
Ni quelques pleurs salés
Ni même le sang
Tout en moi n'en n'était pas pour autant
Calme et serein ; Les cris intérieurs
Déchiraient sans répit mon sein meurtri
Mes supplications, vaines, se perdaient dans le gouffre
Interminable qui se créa au fur et à mesure
Que les jours passaient
L'hostile désert, assoiffé, tuait la moindre vie
Plus de terres fertiles
Plus de fleurs, plus de fruits
Il ne me restait que le sol sablonneux
Infini comme les abysses
Peuplé de créatures ténébreuses
La Peur, l'Angoisse et la Douleur
Resseraient leur étau sur le petit être palpitant
Tremblant, prisonnier de sa matière
L'Espoir agonisa pendant des jours et des nuits
Enfin, une Lumière crue se décida à l'achever
La fête, dehors, éclate en milles sons et couleurs
Mon coeur réclame le silence
Nul écho festif, aussi infime soit-il,
Résonne dans mon âme divisée, damnée
Mignardise
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par Mignardise 974 | Voir tous ses textes | Visite : 280
Coup de cœur : 10 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : nani
Les mots résonnent fortement, la douleur est palpable, une perte intérieure, une amputation, la réalité d'une féminité volée...
pseudo : ciloum
très théatral, bravo
pseudo : anilremz
beau style
pseudo : tégé
Heureux de t'avoir fait connaître ce site parce que tu as un beau style comme a dit anilremz, et dans le "théatral" tu as d'autres choses à nous proposer j'en suis sûr :)
pseudo :
merci à tous et surtt à tégé =) nani, très bonne interprétation
Nombre de visites : 68517