la réminiscence gracile

d'une atmosphère subtile

ou les mots sont inutiles,

innondée d'une pluie parfumée

pour nos regards assoifés,

le bruissement feutré

de nos souffles accordés

dans la lueur vascillante

de cette flamme caressante,

le temps n 'est qu'illusion,

le printemps des éclosions,

l' été des moissons,

l'automne roux des chansons,

l'hiver et ses frissons,

comme dans un reve fleuri

de coquelicots de myosotis,

une douceur aromatisée

pour des souvenirs mordorés

dans le sillage d'une silhouette évaporée,

viendront les rides sur ton front,

les mots mals ajustés,

les regards noyés dans l'horizon

des reves abandonnés,

les délicats souvenirs

de ces instants à chérir,

dans les derniers pas à venir,

il restera conjugué,

ce verbe magnifisé,

A I M E R ....