Il m’enchaîne, il me brûle, il me tue,
Il bloque mes mots et efface ma vertu.
Je n’ai plus que mes yeux pour m’exprimer
Et mon regard pour me faire pardonner.
Mes égarements, tu ne les comprendras jamais.
S’il te plaît, n’essaye pas, ils te tueraient.
Je te demande seulement de m’aimer
Pour ce que je suis, pour ce que j’ai.
Mes joues restent froides, ma voix est figée.
Mais je réprime parfois l’envie de me jeter à tes pieds
Et de te crier de bien vouloir me pardonner.
Evidemment, tu sais que jamais je ne le ferais
A cause bien sûr de ma désolante fierté
Pour toi, mon Amour, j’essaye pourtant
D’être humble, d’abaisser mon égo oppressant,
Et d’adoucir tous ces mots tranchants
Qui arrivent comme les caprices du temps.
Rageurs, orageux, qui nous mènent au tourment
Et ces mensonges éphémères qui te font souffrir,
Ces actes et ces paroles que je libère sans réfléchir,
Ainsi que mes égarements qu’il t’arrive de haïr,
Ils me brûlent, me dégoûtent, ils me font défaillir.
Je ne peux pas te promettre d’être parfaite
Ou de cesser de n’en faire qu’à ma tête
Je ne peux que te promettre mon pauvre cœur,
De comprendre et d’atténuer tes peurs,
Et de t’accompagner dans toutes tes douleurs.
Je t’aime… Et même si je suis incapable de te le montrer, je te comprends. Du moins j’essaye, je te promets que j’essaye. Et si arrêter ce que je fais m’assurera de rester avec toi, je te promets d’essayer de le faire.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par Calypso | Voir tous ses textes | Visite : 647
Coup de cœur : 16 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : féfée
j'ai beaucoup aimé ! CDC
Nombre de visites : 7860