Désert est le parc

Ici et la, certains aux pas pressés

Se dirigent vers des destinations inconnues

D’autres s’arrêtent et prennent le temps de discuter

Des bouts de phrases arrivent jusqu'à moi

Des éclats de rire

Des oiseaux qui s’enfuient à tire d’aile

Des chuchotements effleurent mes oreilles

Poussés par le vent délicat qui ramasse sur son passage des feuilles jaunies

En face sur un banc, une fille au regard hagard me fixe,

Je la vois a travers les troncs immenses qui serpentent jusqu’aux cieux

Tiens un oiseau gris vient me rendre visite agile et affamé il sautille toujours en alerte

Un jeune homme cheveux nattés jusqu’ aux yeux brise ce charmant décor

Adieu bel ami

Les murmurent se sont dispersés  et le vent continu dans un vigoureux effort à arracher les feuilles jaunies par le soleil

Lui rappelant l’été et le sable chaud

Fantasme

Par une porte métallique sort des gens mystérieux

La jeune fille d’en face se lève, bizarre, pour mieux se rasseoir

Un lieu étrange pour somnoler

Est-ce un retour aux sources

La symbiose de la nature et  de l’âme

Un homme tout a fait charmant a traversé comme une larme l’allée centrale de mon coeur

Un bronzé aux yeux indéfinissables

Ses cheveux de jais relevés en chou renforce son coté séducteur

Un inconnu croisé plusieurs fois en cette journée de grève

Ce pourrait il qu’il m’est vu _ impossible

Le regard ne ment point 

Fantasme