Perdu au grand jamais tu es
Par delà mes paroles et injures
Je t'ai assassiné , abimé dans le regret
Ne plus m'étendre près de toi , jamais.
Le deuil est silencieux et se morcelle
Et la mélancolie déjà chancelle
Comme une pocharde.
De sa mort naitra la tienne.
De ruptures en ruptures je flotte
Et sur l'horizon , les sirènes me traquent
Comme des canons ,
Hurlent comme des phoques.
Il s'évapore mon corps , mon port d'attache
Il ne me gouverne plus .
Au large , des nostalgies se tuent
Melées aux marées sans issues.
Il débloque ce monde
Dans lequel tu n'existes plus
Et nos étreintes se sont perdues
Quelque part au milieu d'une ronde.
Et il me ronge ce monde
Ou je me souviens de ta main
Qui encerclait la mienne
Ou je me souviens de ta main
Qui mariait d'une bague
Mon pauvre doigt tremblant de peine.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par La muse Ment | Voir tous ses textes | Visite : 239
Coup de cœur : 9 / Technique : 6
Commentaires :
Nombre de visites : 5236