Coup de pouce du destin
Il n’y a que moi, qui avais l’bonheurDe profiter de ton sourireLorsqu’on, chuchotait jusqu'à pas d’heureQu’on luttait pour pas dormir J’aimais ton regard malicieuxEt tes cheveux ébouriffésLa passion qu’j’lisais dans tes yeuxM’donnait souvent un air niais Lorsque maintenant, j’passe la limiteEntre la conscience et le sommeilLorsque le Dieux Morphée m’habiteJe sens ton souffle sur mon oreille Et c’est la que j’commets l’erreurPis, j’me perds entre deux mondesLe fictif ou brille notre bonheurEt c’lui ou ma terre tourne plus ronde J’ouvre les yeux et je suffoqueJe cris j’t’appelle, je manque d’aireJe sens mon cœur qui se bloqueEt dans un cri je tombe par terre Voila à quoi j’en suis réduitPour sentir l’ombre de ta présenceM’infliger de longues insomniesPour quelques secondes d’inconscience Chaque fois que je sombre dans l’sommeilJ’me dis que c’était qu’un cauchemarMême si j’ai l’image de ton cercueilJe m’y résous a pas y croire Chaque foutue fois que je ferme l’œilTon sourire me r’vient en mémoireAlors ne m’parlez pas de deuilOu j’vous parlerai d’désespoir Mais laissez-moi, je vous en prieIl ne me reste qu’cette illusionLorsque je me couche dans notre litLorsque je murmure ton prénom Et parfois les nuits sans étoileTrop lucide j’vois la réalitéSavez-vous comme ca fait malDe s’faire gifler ainsi d’plein fouet ? Alors j’demande qu’cette illusionJe ne vis qu’pour ces quelques secondesOu l’souvenir de notre passionMe soutient avant qu’je m’effondre Au p’tit matin, les yeux bouffiesRougies par un surplus de larmesJe relève mon corps meurtrieQui a vu s’échapper mon âme Et je survie, mais comme une morteEn attendant la nuit suivanteDevant les autres, je fais la forteMais au fond, suis-je encore vivante ? Ca m’prend aux cotes, ce vide immenseC’est pas ma faute, c’est ton absenceL’aube est bien sur, mon ennemieJe vie le jour que pour la nuit Et j’t’attends dans l’obscuritéAvec la détresse comme seule amieJ’attends qu’tu viennes me consolerToi, mon étoile, la seule qui brille J’suis toujours la, j’ai pas bougéJe sais qu’tu m’vois, de la ou t’esViens vite calmer mes angoissesPour que j’respire faut tu m’enlaces J’ai juste besoin d’une bonne raisonPour continuer à existerCar moi sans toi, ca tourne pas rondFoutu destin qui m’a piégé Dernière fois, oui c’est juréQue je t’appelle dans mon sommeilJe veux juste que tu m’dises adieuxBesoin d’ton souffle sur mon oreille Non, c’est trop tard, je vois l’auroreLe soleil brille, comme ton absenceMais je sais que j’ai pas eu tortTu étais la dans ce silence Allez, attends moi, j’te rejointsMême si je sais que j’avais promisQue même malgré le chagrinJ’me battrais pour rester en vie Mais ce souvenir est bien trop loinAlors tanpis, je romps ma promesseTu le vois bien, ici j’me noieAlors j’te lance mes feux d’détresse Ca y est je sombre, j’vois la lumièreJ’aperçois ton ombre, juste derrièreIl fait si chaud, je suis si bienEnfin, un coup d’pouce du destin.
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Style : Poème | Par cadger | Voir tous ses textes | Visite : 361
Coup de cœur : 17
/ Technique : 11
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