C'est dur de se dire qu'on ne représente rien pour personne. Depuis que tu es partis , oui je vais employer ce terme « partis » je ne vis plus , je ne dors plus , je ne mange que très peu , je fais une déprime hivernale d'après le médecin qui riait : comme un ours j'hiberne. Tout me répugne , les faux sourires , les excuses bidons , leurs conversations , leur façon de vivre , je ne supporte plus rien même pas moi. Je me referme sur moi même comme on fermerait une porte à clé , petit à petit je me fais transparente aux yeux de tous , je suis comme un oiseau enfermé dans sa cage ne servant qu'à faire figuration. Et voici le printemps , la saison où tout renaît : les arbres qui bourgeonnent , les champs qui fleurissent , les rues qui s'animent et mon coeur qui ne va plus. Je suis un papier buvard qui inspire , aspire et recrache tout , un papier buvard déchiqueté de tout son long. Je ne peux plus , parfois l'impossible s'avère réellement possible.
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Style : Pensée | Par Mathilde-C | Voir tous ses textes | Visite : 455
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Commentaires :
pseudo : Iloa
Le temps fera son œuvre.Quand l'hiver est rude, le printemps a plus de mal à montrer le bout de son nez. Un jour tu attraperas un sourire, c'est obligé...avec un si joli minois...l'été sera bientôt là !
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