La cheminée du haut fourneau
Ne fabriquera plus de nuages
Et la tristesse inonde et ravage
Le coeur de tous ces fiers métalos
Les grilles de l'usine se sont fermées
Sur leur vie de dur labeur
Les lendemains leur font peur
Quelle sera leur destinée?
Dédé le cégétiste remballe sa banderolle
Il y croyait pourtant dans cette lutte un peu folle.
Ils ont délocalisé, les patrons
C'sst pas leur faute, c'est la mondialisation!
Et leur combat, ils y ont crus
Durant des semaines ils se sont battus
Mais ils ont déposé leurs armes, les métalos
Il ne leur reste que leurs armes et leurs sanglots
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Style : Poème | Par lutece | Voir tous ses textes | Visite : 507
Coup de cœur : 9 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : féfée
On ressent tout le drame qu'engendre la fermeture d'une usine, drame financier et personnel. Et aussi beaucoup de tendresse sous ta plume... CDC
pseudo : PHIL
les métallos, les mineurs, les fileries, tout le tissu industriel qui se fait la belle au nom de la sacro sainte rentabilité. Rentabilité pour qui pour quelques actionnaires qui s'en mettent un max dans les poches, vulgairement je dirai, vraiment à chier..CDC
pseudo : nani
Toutes les valeurs se perdent même le savoir faire comment ne pas déprimer avec ce constat...
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