Quand mon père s'en est allé,
Je n'ai cessé de sangloter.
Je me suis sentie délaissée,
J'étais plus qu'esseulée.
Je ne sais plus où aller.
Le froid a pénété
Mon coeur à jamais endeuillé
Par la perte d'un être aimé.
Je ne sais plus que faire
Dans ce monde de misère.
Je m'isole dans mes mystères
Repoussant toutes lumières.
Mon Ombre s'y réverbère.
Je n'en ai pas l'air
Mais je sais que mon père
Est un lâche qui se dit maître.
Je suis perdue dans le noir,
Mes mains tendus dans ce manoir.
Je me reflète dans le miroir,
Celui de l'âme et de l'espoir.
Doucement, je me laisse choir
Car je ne sais plus en qui croire.
Qui m'embrasse quand vient le soir ?
Pas mon père, ce barbare.
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Style : Poème | Par quelemondeestbeau | Voir tous ses textes | Visite : 513
Coup de cœur : 9 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : PHIL
dur , il est vrai que parfois certaines décisions sont traumatisentes , comme certaines absences, amitiés
pseudo : cecile Lasne
très joli cri de détresse
pseudo : café rue et suis
Toute cette détresse je la connais ! pensées et soutient.
pseudo : quelemondeestbeau
Merci beaucoup à vous !
pseudo : nani
La perte d'un proche entraîne des sentiments ambiguës entre amour et haine, le refus de la perte...
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