Une drôle substance que tu es

Si on te comparait à un objet ,

Tu t'obstines à fuir la réalité

En la regardant d'un oeil quand elle pourait te toucher ,

Moi qui suis bercée par mon univers

Et boostée par les gens qui me considèrent ,

Je garde les pieds sur terre

Pendant que toi tu te perds ,

Et quel que soit la vérité

Tu refuses de l'accepter ,

Tu prend les sentiments au second degrès

Mais lorsqu'ils t'atteignent , le monde est à tes pieds ,

Tu nous fait plaisir

Lorsque ton coeur t'inspires ,

Et nous rejettte en un soupir

Lorsque tu peux fuir ,

J'aimerai retrouver ,

Retrouver cette pureté que autrefois je vénérais ,

Repartager cette complicité qui errait même quand nos voix s'etteignaient .

Et même si je ne te retrouve plus en ce que tu es ,

Je t'adresse  une simple pensée :

l'ombre de mes regrets ...