La saison des talents
La scène avait enfanté un nouveau fermier
Encore pâle des loges qui le couvaient
Les pleures du bétail tout autour de lui grondaient
La nudité de ses talents fébriles
Nourrissant ses bêtes avec le bleu du ciel
Il semait le souffle de l’hystérie
Et en lui écloraient les bourgeons délicats
D’une piquante rose en terre fébrile
Devenu le dompteur du vent de l’euphorie
Faisant paître ses animaux gavés
En dessous les chapiteaux aux couleurs de blés
Le temps abreuvait la soif des cœurs secs
Mais l’éphémère maquillage de son talent
Fondant par des récoltes épuisantes
S’effacèrent devant les friches silencieuses
Que couvrait le rideau des saisons mortes
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Style : Poème | Par asharry | Voir tous ses textes | Visite : 489
Coup de cœur : 9 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : féfée
Je trouve la métaphore grandiose ! Superbe une fois de plus ! CDC
pseudo : nani
J'ai lu tes trois textes à la suite et je ne suis pas déçue ils sont magnifiques, légers, fluides, imagés...
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