le sang de mon coeur s'évapore

comme les gouttes de sueur du désert

les larmes de ma vie affluent comme le mississipi déchainé

et chaque vague de ce fleuve transporte

ça et la ce coeur de sang en lambeau

déchiré éventré balloté par des raffales

aux yeux de tous je suis exposé

comme une chaire fraîche préparée aux corbeaux

chaque miette éparpillée est un souvenir oublié

et qui jamais n'émergera

ais je vécu trop longtemps

aurais je du ne jamais naître

les bras qui ont reçu mon coeur nouveau né

fut de ce jour, que dis je a jamais paralysés

mais je vis et je vivrais encore

au grand dépit des corbeaux affamés

ô amour perdu combien de fois t'ai je supplié