Enroulé sur le sol, il susurre
Il siffle, le perfide, il est là
Ici, sous les feuilles on l’aperçoit
Glissant en s’entortillant à mesure
Qu’il avance lentement, assuré,
Car de ses airs menaçants il se sert
Pendant qu’il est craint on le laisse faire
Ça c’est sûr, Nul n’ose s’en approcher
On ne sait s’il est rugueux ou lisse
De peur, personne ne l’a jamais touché,
On sait que sous sa peau qui se plisse
Coule un sang froid et peut-être glacé
Il paraît qu’il change de couleur
Quand il veut à sa guise il nous leurre
Oui mais moi je le reconnais bien, ce malin,
Je sais que c’est lui, ce sifflement, c’est le sien.
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Style : Poème | Par Sand | Voir tous ses textes | Visite : 274
Coup de cœur : 11 / Technique : 6
Commentaires :
pseudo : PHIL
l'ange déchu, le serpent, satan, peut importe le nom qu'on lui prête, mais en tant que renard, je m'attens à une ruse
pseudo : nani
Je verrais bien une iguane ou un caméléon pour le changement de couleur et pour la peau rugueuse qui en a que l'apparence, j'aime bien ces petites bêtes !!!
pseudo : féfée
Bon, moi je dirais un serpent, peut-être une vipère, mais ça serait trop facile ! Alors peut-être un monstre, l'incarnation de nos peurs... Je donne ma langue au chat !
pseudo : féfée
Le diable en personne ?
pseudo : Sand
Bonnes idées ! Qui a raison ? Un indice: Son nom apparaît dans le poème, en enjambement.
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