Ces mains se posent sur le clavier, le fait chanter

Il continu à le faire vibrer, de plus en plus fort.

Tout le monde s’est tût, figé dans l’obscurité.

Seul le son transparait et nous envoûte, tel un sort.

Je ferme les yeux, les notes ne sont plus visibles ;

Je ressens. La mélodie se transforme en paysage audible.

Mes oreilles ont la vue et je glisse au vent des partitions.

L’intérieur de mon être est une cathédrale où danse le son.

Le piano est un conteur, les violons des émotions

Les vents sont mes amis et les cuivres la raison.

Je traverse les portée et attend le sommet de la beauté

Au bout du voyage était un personnage, Rachmaninov mon aimé.