J'ai encore ton petit rire dans mon oreille et cela me chatouille partout, jusqu'au bas du ventre comme une caresse de plume, un petit tressaillement de vie qui me secoue et m'emmène vers toi, pour prendre de tes nouvelles, pour deviner un peu ton état, nauséeux, douloureux sans doute, état permanent de femme pleine de courage ces derniers temps, mais étape obligatoire avant le succès final. Là encore, saisi par le vertige de ton questionnement sur ton avenir, la lumière me vient de ta force, de ton envie de vivre et de ta capacité à accomplir le quotidien, à poser les actes qui te réalisent, et le vertige change de sens, c'est l'amour que tu m'inspires qui tourbillonne, qui nous accapare dans une spirale de bonheur. La nuit colore encore les vitres de mon bureau, mais tout est clair autour de moi, en moi, en nous, et sais-tu pourquoi ?
Dire de la façon la plus banale possible que tu es un phare, ce serait occulter la puissance enthousiasmante de ta présence, de ton existence, de ta vie ouverte aux autres et à moi, mais en même temps ce serait rendre juste, le regard que j'ai sur toi et ta lumineuse surprise dans ma vie, mais tu es plus qu'un phare, tu es mon amour, ce qui fait de notre histoire une romance pharamoureuse.