Cette histoire comme toutes les précédentes, se passe à l’ile de la Réunion, petit caillou de l’océan Indien. Nous sommes en plein mois de novembre, mois des morts par excellence car selon les croyances, durant ce mois, Dieu libère les âmes qui peuvent alors vagabonder librement sur terre.
C’est un soir comme les autres dans la petite famille Sodi composé de la mère Sophia, de ses trois filles, Annabelle, Adeline, amandine et d’une petite nièce  qu’elle garde chez elle. Son mari et quant à lui, veilleur de nuit et n’est donc pas là.
Il est presque vingt deux heures, sophia et la nièce dorment déjà tandis que les trois autres regardent un épisode de la série « supernatural ».Quand soudain, on frappe à la porte. Surprises, celles-ci se lèvent, se dirigent vers la porte et constatent avec effarement que les coups redoublent.
_N’ouvrez pas ! s’écrie Sophia alerté par les bruits. Son visage est tenté d’inquiétude.
En effet, Sophia possède certains dons et elle a toute de suite compris que  l’auteur des coups n’était pas une personne. Annabelle et les autres aussi l’ont compris. Pourtant, les coups donnés contre la porte s’amplifient et bientôt c’est quelqu’un qu’on entend marcher sur le toit en tôle .Malgré cela, Sophia est retourné se coucher  alors que les filles ont décidé de dormir ensemble dans le salon .Néanmoins ,elles sont toujours autant terrifiés et ne trouvent pas le sommeil.
_Et si il parvenait à entrer ?pensèrent  elles horrifiés.
D’autant plus que les bruits continuèrent une bonne partie de la nuit.
_Au petit matin, la famille est réuni dans la cuisine, la mère confit alors :
_Hier soir ,l’esprit est parvenu à entrer, il est venu dans ma chambre, je n’ai pas crié pour éviter de vous effrayer. Il s’est mis à soulever mon lit …
Sophia interrompt son récit un moment puis reprend :
_Grâce à Dieu, j’ai réciter la prière et il a disparu en poussant un cri.
Cette prière, Sophia l’avait apprise à ses filles car elle faisait fuir les mauvais esprits.
En ouvrant la porte d’entrée, elles virent une assiette  contenant un reste de nourriture. C’était la nièce qui ne l’avait pas  jeté la veille. Ainsi, l’esprit avait cru qu’on l’invitait car la nourriture est considéré comme une offrande, une invitation, d’où le faite qu’il a voulu pénétrer dans la maison.