Ils l'ont encore arrêté
Mon pote
Pour la énième fois
Décidément tu n'as pas la cote
Oui ta salive est sabre
De canon contre leurs mensonges
Ton encre acide qui dévoile
La toile mesquine de leur supercherie
Rappelle-toi mon pote
Hier c'était le feu
Ils ont brûlé Le Républicain.
Naïfs, ils ont bastonné pour faire
Taire la conscience
Aujourd'hui ils bâillonnent
Ils bâillonnent la grande gueule
Ou la grande plume
Oui la conscience éclairée de
La presse nigérienne, j'ai dit :
Mamane Abou !
Et je vois le pays entier debout
Debout dans les rues pour dire NON !
Libérez-le, il n'a fait que DÉNONCER
Libérez-le, il n'a fait qu' ÉCRIRE
Libérez-le, il n'a fait que DÉVOILER
Dé-voi-lé !
Pour Mamana Abou, directeur du journal «le Républicain», édité à Niamey. Militant dans l'opposition, il est sous les verrous à Say, au moment d la rédaction de ce poème
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Style : Poème | Par yasida | Voir tous ses textes | Visite : 533
Coup de cœur : 9 / Technique : 6
Commentaires :
pseudo : BAMBE
Que dire face à tant de bêtise!!! Tant que vivrons les mots ils brandiront haut et fort les vérités voilées. Coup de coeur
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