Elle quitta la rue de son habita et embouta sur celle de l’Opéra.

Elle avait envie de chanter mais se résigna…Il ne faut pas gâcher un si bel été.

Au bout de la rue, elle tourna et abouti dans une rue fleurit.

Plus que quelques pas et la voilà arrivée près d’un portail doré.

Il était déjà là, près d’un lampadaire, tel un enfant perdu, ne sachant quoi faire.

Elle s’approcha à pas de chat et lui murmura tout bas : « ponctuel encore une fois ».

Là, il se retourna, un peu surpris car il était pris dans ses soucis.

Elle souriait d’un air très gai alors il la complimenta avec ces mots là :

« Tu es charmante et très élégante avec ces fleurs et ces couleurs »

Elle pensa « Tu m’étonnes ! » et prit la parole :

«  Tu n’es pas mal non plus avec tes cheveux pleins de nœuds et ton air amer »

Elle prit alors sa main un peu moite et l’emmena dans un coin en toute hâte.

Il la suivit un peu surpris car il aimait sa belle promise.

Une fois assis près d’un ciprès, il n’osa pas bouger.

Il savait qu’il devait se remuer car sa dulcinée n’aller pas attendre toute la journée.

Il lui parla de l’endroit et osa une main sur le bras.

Il n’en fallut pas plus à  notre Vénus pour enchaîner sur une caresse volée.

Là, la peur s’était envolée et il lui vola un baiser.

Autour de lui, le temps s’était enfuit et leurs corps jouaient en accord.

Il l’enlaçait de ses mains autour de ses cheveux de satins

Pendant qu’elle se laissait divaguer dans la chaleur de ses baisers.

Je vous laisse imaginer la sensation dorée qui ont fini par les envahir

La tête pleine de fleurs, aussi vraies que leurs ardeurs.

C’est ainsi qu’ils finirent par partir pour enfin atterrir

Sur un plumard, bien peinard a profiter de leur été doré.