Mademoiselle entendit l’interphone sonner, résonner puis eut un léger sursaut…à demi endormie elle ne réagit pas puis un court instant après comprit que c’était sans doute la réception de son colis. Elle répondit brièvement « oui, 6e ». A moitié débraillée, cheveux en bataille elle entrouvrit la porte et récupéra cette enveloppe blanche brillante, puis signa d’une manière illisible sur ce foutu appareil électronique. Une fois la porte refermée, elle se précipita vers son lit afin de finir convenablement sa nuit.
Cependant, elle eut une excitation à la fois nerveuse et sexuelle…dans sa tête un mélange d’ interrogations « à quoi ressemblerait-elle avec cette cagoule ? Quelle sensation en l’enfilant ? Quel serait le regard de l’Autre en la découvrant ainsi ? Elle finit par se lever, la prendre dans ses mains puis l’enfila aisément grâce à sa matière lycra très extensible. Elle se regarda dans ce grand miroir, sourit…retrouva sa couette rosée, l’entrejambe timidement humide.
En effet, lors d’une escapade, il serrerait légèrement, ferait transpirer juste ce qu’il faut son petit visage mutin et appuierait sur ses lèvres glossées d’un rouge vif, élégant et brillant…elle visualiserait – les lattes de ce parquet ancien sur lesquels ses genoux encollantés grinceraient et rosiraient– la queue s’engouffrant dans cette cavité buccale humide et accueillante. Les allées et venues franches et accélérées par les mains décidées de son partenaire de jeu lui provoqueraient des bruits d’étouffement. Elle saliverait indécemment, le rouge ne tiendrait plus sur ses lèvres, il se disperserait sur le menton, laisserait des traces sur les commissures…il faudrait en remettre… remaquiller outrageusement cette bouche afin d’anoblir cet orifice que le masque mettrait si bien en valeur. Sa cagoule noire et ses couches de vêtements lui donneraient si chaud qu’elle délirerait légèrement, tendrement, emportée et conditionnée par l’excitation.
Son corps menu serait effectivement encore recouvert de plusieurs peaux : une veste sans manches en fourrure claire d’une douceur jouissive qui laisserait apparaître son corsage soyeux noir qui serait délicatement fermé par des boules en tissu et laisserait apercevoir son soutien gorge noir qui épouserait ses petits seins joliment exposés. Sa jupe droite – encore noire – permettrait d’imaginer sa silhouette élancée. Ses jambes seraient sublimées par ses bas noirs aussi transparents que brillants. Toujours en remontant, on pourrait apercevoir sur ce Chesterfield en velours noir, la brillance plastifiée de son dessous qui serait perceptible par ses jambes faussement croisées. Ses escarpins pointus en daim – toujours noirs– reposant sur le parquet viendraient apporter la touche finale de cet ensemble.
Elle serait émoustillée, timidement agitée mais trahie par sa respiration haletante sous le regard vif de son partenaire de jeu. Il la scruterait avec insistance, avec un air obscène, l’effleurerait, respirerait dans le creux de son oreille et s’amuserait de son souffle de plus en plus saccadé. Elle prendrait alors l’initiative de l’entraîner vers ce fauteuil patiné pour s’asseoir fermement sur ses genoux et frotter lascivement sa petite chatte. Il banderait fort, si fort, qu’il aurait atrocement mal aux couilles et l’attraperait par les cheveux pour calmer ses mouvements frénétiques. Sans aucune délicatesse, il la mettrait quasi nue en moins de 20 secondes. Pas entièrement nue, NON surtout pas, il voudrait évidemment qu’elle conserve cette culotte noire en latex pour l’admirer et y frotter sans retenue sa verge dressée et suintante qui grincerait sur cette seconde peau plastifiée. Puis, il l’allongerait sur son Ghoum pour la dévorer avec fougue, si ardemment qu’elle sentirait par moment ses dents mordantes. Elle gémirait de plus en plus fort, décalerait son orifice légèrement endolori mais ses grandes mains décidées la plaquerait par des pressions sur son ventre.
Son acolyte la calerait sur cette table en bois sans aucun charme mais d’une grande praticité pour satisfaire ses envies lubriques. De part leurs jeux intenses, les cheveux de Mademoiselle commenceraient à sortir du derrière de la cagoule, il en profiterait alors pour saisir quelques mèches sur sa nuque. Il la déculotterait et verrait le fruit de son excitation couler pleinement sur ce dessous à la matière si particulière. L’odeur de son fluide mélangée à celle du latex le rendraient tout simplement fou.
Plus la table serait bruyante, plus il accélérerait sa cadence renforcée par les gémissements progressifs de Mademoiselle. Son envie irrépressible de jouir par ses succions lui ferait incliner sa queue dans son embouchure jusqu’à la jouissance ultime sur ce masque. Son lait coulerait abondamment partout sur son corps. Il la conduirait sur le canapé, tirerait sur sa clope pendant qu’elle le regarderait en silence comme une enfant sage et apaisée. Des regards doux et complices s’échangeraient suivis de fortes étreintes… oui il la serrerait tellement fort qu’elle pourrait se briser avec son petit gabarit fragile.
Une demi heure après, l’excitation se raviverait notamment à la vue de sa semence qui aurait séché sur les différentes parties de son corps. Mademoiselle voudrait toujours pousser à l’extrême le désir, c’est alors qu’elle ouvrirait son sac à main noir pour en sortir un masque blanc vénitien - vendu dans les magasins de jouets - sous le regard amusé de son complice. Comment réagirait-elle à être limée par le néant ? Son partenaire ne se poserait pas de questions, se laisserait masquer et la pénètrerait encore et encore sous son œil effrayé et excité. Si excitée qu’elle jouirait d’un amour diluvien souillant les draps assortis au masque.
A partir de cette virée, les 2 compères se livreraient à des jeux où se mêleraient esthétisme, fétichisme et déviance. La mise en scène, les règles, leur imagination déroutante permettraient de magnifier tous ces instants évasifs.
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