Je n’attendais plus rien, cessant de vivre et d’être,
Je regardais les autres, paraitre et miroiter.
Baudruches de l’espoir, que les hommes sont bêtes,
Gras de certitudes, bardés de vérités.
La tension du matin, menant à la quête,
D’un vide humide et chaud, à remplir et combler
Ils passaient leurs journées, vantardises éhontés
A comptabiliser, toutes leurs conquêtes.
Hercules de comptoir au bagou de forains,
Affichant des exploits, dignes de l’Odyssée.
Ragots vomitoires qu’ils finissent à la main,
En souillant des nymphes, glacées sur le papier.
Je n’attendais plus rien, sur de ne pas être,
Sensible à ton regard ainsi qu’à ta beauté.
J’aurais dut me méfier, ne pas te permettre,
De te jouer de moi puis de m’abandonner.
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Style : Poème | Par Baal | Voir tous ses textes | Visite : 683
Coup de cœur : 11 / Technique : 13
Commentaires :
pseudo : quésaco
excellent, bonne vision de l'humain en règle général, hercules de comptoir ou Rambo des bacs à sable.J'aime beaucoup le dernier quatrain, il me rappelle quelqu'un; A+
pseudo : BAMBE
Superbe texte, j'ai adoré. Coup de coeur!
pseudo : Baal
Merci Quésaco et BAMBE, je ne sais plus quoi dire face à tant d'éloges. Rougissant...
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