Parfois les lourdes portes
A trois mètres du sol
S’ouvraient vers le hasard.
Les murailles ajourées,
Filtraient les rayons verts
Et les guetteurs fous
Cachés entre les pierres
Regardaient l’horizon.
Leurs yeux, lentilles de feu,
Mobiles dans leurs orbites,
Recherchaient dans le sable,
Les vagues des vers géants,
Qui sans cesse assiégeaient,
Les remparts de la ville.
Nous nous déplacions,
Tous verticalement,
En tirant sur les cordes,
Qui pendaient jusqu’au sol,
Dans des rues toutes droites,
Remontant vers le ciel.
Nous jouions de nos bras,
Aux muscles gigantesques,
En traînant derrière nous,
De petites excroissances,
Que jadis, nos ancêtres,
Nommaient, je crois, des jambes.
Dans la tour interdite,
Au sommet de la ville,
Les archets aguerris,
Sans cesse, tiraient des flèches
Et poussaient de grands cris,
Quand l’une d’elle atteignait,
L’ennemi de toujours,
Le ver si maléfique,
Qui, horreur, déplaçait,
Son corps mou et visqueux,
Horizontalement.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 494
Coup de cœur : 10 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : Le gardien du phare
Le deuxième opus est empreint de majesté... Pas mal!
pseudo : Karoloth
Serions-nous sur Dune? Cet endroit lui ressemble. Magique à haute voix.CDC!!!
pseudo : Iloa
Cdc pour cette suite...Merci.
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