Elle ne sait plus quoi faire, elle fait pleurer sa mère. Elle va parler à la première personne du singulier pour au moins affronter cette satanée réalité. J'en peux plus, j'y crois plus. J’en ai marre... Et là, il n'y a plus de malabars. Je fais trop souffrir et je ne sais même pas guérir. Mon entourage a peur, dommage. Je me déteste, je ne suis plus moi même, cette jeune fille que tout le monde appréciait. Une épave, qui ne veux plus rien foutre, sensible, triste maurose vivant dans ce PUTAIN de passé qui me hante!! Je suis une sœur sans ce frère, une moitié sans son autre. Je suis déçu, de moi même, des autres et de ma vie. Je ne sais comment réagir... J'entends ma nièce de 6 ans dire "j'en ai marre"... Si tu savais petite fille innocente. Si tu savais petite fille, que dans ce monde rien n'ai rose, rien n'est fait de princesse et de prince. Il y a des déchéances, peu de chance. On vit chacun dans son monde et on devient de plus en plus égoïste. Je retourne dans mes pensées. Noir, sombre... Non ne pensez pas au suicide. J'ai besoin d'un changement. D’un déclique. Je suis à terre, c'est l'hiver. Mon visage est livide, mon regard est vide. J'ai ce manque, il persiste. J'ai plus d'envie, plus de force... Je perds ce sourire que j'avais d'antan. La flamme de l'espoir s'éteint peu à peu. L'espoir de revoir cet être, de passer du temps en sa compagnie. J'ai ce dragon en moi me brulant chaque vaines menant à mon cœur brulé vif. Je n'entends plus un battement. Je ne fais qu'inspirer. Mon oxygène ne s'évapore plus. J'étouffe, j'ai l'impression d'être dans un gouffre, sans lumière. Pas une étoile en vue, pas un phare pour illuminer ma route. Je tourne en rond dans cet univers qui tourne à l'enfer. La musique est le seul moment magique que j'ai su garder. Mes souvenirs me hantent. On perçoit l'importance de ce que l'on perd lorsque tout est finit. Je suis sans repère. Je me perds dans le labyrinthe de ce qu'est la vie, dans mes pensées.  Je déteste ce corps qui est le mien. Je me supporte plus, je m’évite. Je me déteste, d’autre gens aimerait être à ma place. C'est un combat entre le mal et le bien, un combat entre mon cœur et mes pensées, un combat entre mon corps et mon cerveau!! Un combat qui fait ravage et qui me laissera à terre. Je dois réagir avant qu’il soit trop tard, la vie est devant moi. Ces erreurs, ce passé, cette douleur, ce manque, cette absence… Je devrais en faire ma force… En attendant, j’écris. Je pose sur le papier ce qui me vient comme idée. Je laisse guider mes pensées et mon esprit. Mes doigts sont maîtres de ses lignes, de ce texte. Le seul moyen pour exprimer. J’écris ce passé tant aimé, mais tellement rejeté. Je survis dans ce présent, ce présent tellement différent de ce que je voulais. Et ce futur, ce futur… comme tout autre reste un point d’interrogation.

Je survie dans l’agoni, je voudrais vivre cette période d’accalmis lors de ces tempête. Comment finir ce texte, comment lui faire une chute ? Je vis la mienne. Je tombe sans me relever. Comment poser un point sur ce mal, alors que rien n’est calme, rien n’est finit. J’aimerais mettre un point final et tourner cette page. Mais non, je dois donc finir ainsi :

« … »