Resens-tu toi aussi ces ténèbres nous recouvrir ?
Ils posent leurs voiles fait de douceur, d'intimité.
Nous camouflant au monde pour plus de volupté.
Dans ce siège de grâce, mon regard s'en va finir

Au coeur de tes yeux brillants des feux de la nuit.
Me vient ce nouveau sentiment de frénésie.
Dans cette fièvre de soif, tes lèvres me rendent
Ivre tel la plus agréable des offrandes.

Tout doucemement, mes doigts glissèrent sur la douceur
De tes bras et s'en allèrent rejoindre tes mains.
A peine furent-ils arrivés entre les tiens,
Ta main se referma. Tu ramena nos bras
Au plus proche de toi; tout en fermant mes yeux
Je me sens appaisé quand tu es près de moi
Tout est calme près de nous, tout est pour le mieux.
Ton parfum éloigne de moi tous mes malheurs

Alors je vis ton unique,
Charmant, sourire lyrique.
Il m'emporte, m'entraine vers
Cette nuit de mystères.
Le beau feu fugace,
En rien sagace,
De tes yeux aubruns
Me transporte vers
L'un des paradis mortels.

Une larme coule de mon âme
Tel une lame sur mon cœur
Quand apparaît Hélios. Ce drame
De clarté se fait vainqueur
Et m'inonde de son éclat cru.

La manière éphémère de ton amour
Me laisse maintenant douter en plein jour.
Autant incessible à la main que le vent
Je rêve de tout ton cœur passionnément.