Rien ne différencie, la plèbe des prophètes,
Feignant les apparences de ceux qu’ils ne sont pas,
Ils observent le monde un pied dans l’au-delà
Jugeant d’un regard sombre, d’un altier port de tête.
Ils méprisent bassesses et toutes prétentions
Qu’affectionnent les hommes à la juste raison,
Préférant l’attraction vouée aux choses pures
Couronnés d’une tiare toute sertie d’injures.
Entravez les du joug de la pire infamie,
Lapidez les au nom du dogme qui vous lie,
La honte et la souffrance inclinent au délice
Ceux qui par Vérité déchaînent le supplice.
L’axiome qu’ils prodiguent a le goût d’excrément,
Cristallisant vos haine par leurs bons sentiments,
Rien ne différencie, la plèbe des prophètes,
A part la cécité dont vos natures sont faites.
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Style : Poème | Par Baal | Voir tous ses textes | Visite : 577
Coup de cœur : 14 / Technique : 13
Commentaires :
pseudo : Le gardien du phare
Poème fort, voire militant...
pseudo : Baal
Merci Gardien.
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