Les heures s'égrennent lentement,
(tel un chapelet dans les mains d'une dévote),
au cadran de la pendule.
Le temps s'écoule dans la clepsydre,
laissant derrière lui des stigmates,
sur tout ce qu'il touche.
Du nourrisson vagissant à la vie,
au vieillard courbé par les ans.
Nul n'échappe à ses griffes acérés.
La jeune fille,jadis,pleine de beauté,
tel un soleil à son zénith,
ne ressemble plus,aujourd'hui
qu'à un vieil arbre nu,
au frimas de l'hiver.
Pourtant,il est des hommes et des femmes,
pour qui le temps n'existe plus.
Ils ont appris une grande vérité,
celle de l'ici et maintenant,
du hic et nunc!
Instant présent où hier,
aujourd'hui,et demain,
ne sont plus que l'éternité commencée.
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Style : Poème | Par le promeneur solitaire | Voir tous ses textes | Visite : 929
Coup de cœur : 12 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : monalisa
MAGNIFIQUE GRANDIOSE DIVIN. J'apprécie beaucoup votre poème énigmatique du temps ou le temps n'existe plus. Merci de ce moment spirituel.
pseudo : ficelle
La fuite du temps dans le monde occidental confrontée à l'ici et maintenant oriental...C'est vraiment très chouette
pseudo : yasmine
Le Temps...............le temps est assassin))) La jeune fille,jadis,pleine de beauté, tel un soleil à son zénith, ne ressemble plus,aujourd'hui qu'à un vieil arbre nu, au frimas de l'hiver.MAGNIFIQUE!!!! LE temps est assassin)))
pseudo : Abyssale
c'est vraiment trés beau...j'admet avoir ouvert le dictionnaire^^
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