Quand l’Homme devient la machine,
Lorsqu’il perd même jusqu’au sourire,
Qu’il sent le mal qui s’enracine,
Et ses racines qui font souffrir…
Comme un ordinateur qui rame,
Un disque qui est saturé,
Ne plus rien sentir en son âme
Qu’un effleurement d’exister…
Entendre mais ne plus écouter,
Ne plus supporter les complaintes,
Comme un parapluie déployé,
Une existence en demie teinte…
D'un jour à l’autre, sans prévenir,
Le cœur se pare d’une armure,
Et ne se laisse plus attendrir
Par les « je t’aime » et les murmures…
Comme un promeneur qui s’isole,
Planté au milieu du carrefour,
Plus de données, plus de boussole,
Attendant la lumière du jour…
Février 2010
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Style : Poème | Par Blanche Plume | Voir tous ses textes | Visite : 515
Coup de cœur : 10 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : Karoloth
C'est un peu la maladie qu'est notre vieillesse ennemie que tu décris là. CDC!
pseudo : quésaco
so good!!!
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