A  la lecture de ce livre,on prend conscience ,qu'un certain monde du travail devient le monde de la bêtise humaine,dans lequel la seule ambition est de détruire,ceux qui,de par leur dévouement à rentabiliser,deviennent des pions que l'on bouge à loisir.Lorsque Stephane Tagliavacca entre dans ce monde pervers,après avoir connu une brillante carrière de hockeyeur,il n'imagine pas qu'il se trouve aux portes de l'enfer,par la seule volonté d'un pseudo dictateur,plus obsédé par la rentabilité que par les relations humaines.Ce "petit chef" sans envergure,va tenter de dominer,de manipuler ,de détruire les uns après les autres,ceux et celles qui oseront porter atteinte au sens très particulier qu'il donne à sa tâche.A coups de brimades inutiles,de menaces et de pièges trop grossiers pour ne pas tomber dedans,Stéphane et ses collègues vont connaitre une torture psychologiqe telle, qu'elle poussera  l'un d'eux au suicide.Ce qu'il faut retenir de ce livre,est la force qu'il a fallu à un seul homme ,pour avoir le courage de se dresser face à une puissante mécanique, armée d'avocats,d'argent et de relations hauts placées .C'est un temoignage essentiel ,d'un réalisme effarant,au travers duquel,tous les rouages du harcèlement moral et psychologique,donnent une idée malsaine de ce qu'un être humain est capable de faire à un autre être humain.

Ce livre aurait tout aussi bien pu s'intituler "l"enfer du devoir" ,car Stephane Tagliavacca,a appris ,à ses dépends ,qu'il ne suffit pas de vouloir bien faire,et que les devoirs des uns ne priment pas forcèment sur la raison des autres.

Si je conseille ce livre,c'est qu'il est,comme l'a dit un critique,"d'utilité publique".On ne peut que recommander à tous ceux qui connaissent de près ou de loin une telle situation,de lire ou de faire lire ce témoignage.