Il fut une fois encore, où l'être aux yeux d'anges, n'eut au gré du destin, pas la moindre bonne étoile.

Vous connaissez sûrement les jours où lorsque vous vous levez, vous avez déjà le pressentiment, je dirais même l'appréhension d'un danger éminent qui tourne au-dessus de vous, et vous harcèle tout le temps jusqu'à ce qu'il attaque une bonne fois pour toutes au moment propice. Celui où finalement vous vous laissez dire dans un calme répit, que c'est encore votre imagination qui vous joue des tours. C'est ce qu'on appelle se réveiller du pied gauche, ce jeune homme en reçu la même approche avec dégoût. Ce mécanisme est très amusant lorsque ça arrive aux autres n'est ce pas, ceci plait toujours? Moi en tout cas ça me fais bien rire! Quoi je suis un monstre? Ne vous le cacher pas, entre nous, nous savons très bien que c'est vrai, moi même je l'avoue... Ah vous vous décidez enfin! Il n'est pas trop tôt et il est même encore temps pour me faire les plus plates excuses, mais soit, revenons à notre mouton. Alors où en étais-je ? Ah oui, il c'est lever du pied gauche. Pourtant en ouvrant les volets en bois qui étaient usées par l'âge, un léger soupir attendu se fit ressentir. Les premiers rayons matinales effleurèrent sa peau, lui éblouissant un faiblement les yeux. Son jardin à était recouvert d'une épaisse pellicule blanche durant la nuit glaciale. Ce fut un de ces spectacles les plus grandioses qu'il n'avait encore vu jusque là. Il est d'un naturel pour un enfant de s'émerveiller devant une plaine blanche, qui scintille sur l'éclat avec la lumière.

Le petit s'empressa de s'habiller chaudement et dévala les escaliers à vive allure, qui par chance n'ont pas céder sous la force du poids. La porte vola en éclat... Comme toute attente, la réaction fut tel que la nature arrêta son activité pour laisser place à l'épanouissement.

• Il neige!

Il s'apprêta à faire le premier pas dans l'or blanc, lorsque les yeux dirigé dans vers les cieux, un coup de vent fit mine de vouloir faire glisser l'innocente personne sur le verglas.

• Tient ? C'est bizarre que tous se passe presque bien pour une fois. Eh le vent ! Il en faut plus pour pouvoir se prétendre plus fort que moi ! Tu sais qui je suis ? Non mais es-ce que tu sais qui je suis ?

Après avoir passer cinq bonnes minutes à se la jouer, le petit manchot s'aperçut enfin qui parler dans le vide comme un sombre ahuri. Soudain une goutte tomba sur son nez rose et un minuscule bruit de craquement retentit. Le temps se figea en l'espace d'une seconde! Il osa à peine regarder derrière lui, qu'il vu les stalagmites du haut de sa maison bouger sous l'action du vent.

• Oh?

D'un seul coup il bondit comme un chat et se mit à courir tant bien que mal sur le chemin verglacé au fur et à mesure que les stalagmites tombaient tout autour de lui. Avec une agilité extraordinaire, il esquive les blocs de glaces qui lui sifflaient aux oreilles pour enfin arriver à un endroit sauf.

Cependant comme toujours il ne s'en contenta pas de sa pour changer. Il aurait pu s'abstenir, mais la tentation fut trop forte. D'une manière vantarde avec une pointe d'insolence accompagné à de l'ironie, il rajouta sur un sourire malicieux:

• Ouf! On a encore eu de la chance ! D'un ton ironique.

C'en était de trop, pour ne pas déclencher le cataclysme qui lui rôder autour. La tête haute, il tituba sur un morceau de glace qui se suivit par une autre moment de flash back. Sa tête de dégouté lui allait à ravir, il était si mignon avec ces yeux brillants et humides tout minuscules. Il planait dans les airs avec sa tête figé à jamais, je pu même soutirais quelques mots de sa bouche.

• T'es sérieux ?!

Grandiose, magnifique sont les premières expressions qui se promenaient en moi. J'étais mort de rire, il faut avouer que c'était du grand art. Une longue descente sur piste glacée commença ! Lui comme moi, se demandaient quand ça aller finir et comment. La pente allé à sa fin mais l'élan emmagasiné par le petiot était fulgurante! Aussi, plus il avançait dans sa course folle, plus je riais. Cet enfant là n'avait vraiment pas de chance, les branches d'arbres ainsi que les cailloux deviné où il se les prenait :p. Les amas de neige s'écrasait sur lui, les flocons rentré dans ces habits. Le pauvre vivait un vrai calvaire. Il était dans tout ses états et se disait même qu'il n'y à vraiment pas de justice dans ce bas-monde. Jusqu'au moment où il il se mit à ralentir en tournant sur lui-même. Pour éviter d'avoir mal au cœur, ce petit malin eu l'idée de couper un instant son regard le temps que tout se calme. Silence de mort et rien à l'horizon, il cligne les yeux. D'un coup, mes grands rires se tuent pour un court «Ah?» interressé. Un sourire mesquin et une voix bien étrange fut-il, resurgissent alors sur la face du gosse!

• Eh, eh… Pas mal la vue.

  •  

Au dessus de son auréole se situait une fille à première vu, au caractère bien trempé, aux cheveux roux et aux mirettes d'un marron noisette intense.

• Bouge moi ça l'écureuil, tu auras droit à une noisette!

Maintenant vous vous douter bien où se situaient les yeux du jeune homme... Et oui! Même si notre enfant est encore tout petit et mignon, il en reste néanmoins un garçon. Je peux même vous affirmer qu'il en avait déjà l'âme! Le regard de la roussette descendit au niveau de la tête du pervers, ses lèvres murmurèrent :

• Alors toi, soit tu as de la chance, soit pas du tout...

• Gné?!

Une des jambes de la fillette se levât, jusqu'à mi-hauteur. J'avais l'impression que l'autre gosse allait devenir fou, mais «attend tu vas voit toi, il y aucun plaisir sans peine» lui dis-je, «alors profite un max!».

• Splendide!

• Idiot!

• AHHHHH!!!

J'étais encore mort de rire, «eh bé jeune pomme, tu en as eu pour ton compte». Un bruit sourd de craquement osseux se fit entendre dans toutes la vallée. La jeune pousse lui avait collé un de ces fameux écrasement facial avec bottine, la tête du garçon était enfoncé sous 10 centimètres de glace. Il était quasi-mort, on pouvait même lire sur la trace laisser par la chaussure, la marque des bottines. J'étais plier en deux! La fille se pencha pour lui susurrer :

• Tu es chanceux, malchanceux. Tu es plutôt mignon et courageux (même si t'es légèrement crétin sur les bords...) et tu as un destin qui ne dépend que de ton infortune... Je vais t'appeler Félicien!

• Enchantée. Alors toi tu es rousse, tu n'as pas l'air très commode... (légers moment de réflexion suivit d'un léger sourire qui ne dit rien de bon ) Elle a, des yeux qui fouettent! A la couleur noisette! Elle a un regard qui crie braguette! J'ai tiré le premier! Deviner où je visais! Elle ma fouettait! Elle m'a dit qu'elle aimait! Et ...

Petit moment de solitude pour Félicien... Mais quel marrade! Vous auriez dû voir la tête de la pitchoune. Elle était dépitée, elle se demandait comment c'était possible un aussi gros débit de conneries. Il ne faut pas oublier que notre jeune pomme était, je le rappelle, un garçon. Cependant elle ne tarda pas à répondre:

• Et aime casser les noisettes!

• Euh... pour finir je pense que lys te va plutôt bien (encore une petit moment de réflexion)... C'est un écureuil peu sociable mais qui aime ronger les noisettes! Oh ?!

Quelle cruauté! Félicien tombé à la renverse, était figé sur place. Non mais quel retournement de situation (et pas que...)! Je peux dire que j'ai pas manquer ma journée moi! Ah ? La fille se met a le tiré par la jambe, faut dire aussi que paralysé comme il est le petit, ne risqué pas de s'en aller loin.

• Allez je t'emmène chez moi!

• Pourquoi sa n'arrive qu'à moi ? ( en pleurant )

Lys le traina jusqu'au bout de la rue où la brume ne permettait aucun vision possible, mais on pouvais déceler en elle, cette réflexion, «en faite il est pas si mal mon premier ami...».

Aller savoir pourquoi c'est deux là me feront toujours rêver...