Algérie, Chlef le 22.01.2010
Le dilemme des verbes
Ma pensée oscille entre le premier groupe des verbes « chercher, trouver, et triompher » et le deuxième groupe des verbes « apprendre, comprendre, et savoir » ces deux mouvements expriment la science et le savoir, c’est un vecteur bidimensionnel qui dirige la trajectoire de la pensée scientifique contemporaine à travers la projection de la réflexion sur tout le contenu de la dimension quatre. Le fondement d’une réflexion adaptable au changement et progrès, pour dénoncer l’inconnu, quantifier l’infini, expliquer l’inexplicable et conquérir la solution. Armée d’un bagage scientifique considérable, la réflexion commence à élaborer une pensée capable de transformer et d manipuler énergie grise pour produire les modèles abstraits qui assurent la communication avec les profondeurs et les hauteurs de cet espace infini qui continu à l’éternité fasciner notre pensée. La pensée se dégénère pour quantifier l’infini en oscillant entre l’infiniment petit et l’infiniment grand, entre la recherche et le savoir, entre l’abstrait et le concret, entre la mathématique et la philosophie, entre le nombre et la mesure, entre l’équation et l’instrument, entre le quantitatif et qualitatif, entre le déterminisme et l’indéterminisme. Les savants se divisent entre chercheurs et penseurs, un grand chercheur doit épuiser toute son énergie grise et sacrifier sa jeunesse et son temps à fabriquer les outils abstraits pour les propager soit dans les profondeurs de l’infiniment petit, soit vers les frontières de cet espace quantifié par le nombre quatre, pour établir la communication avec cet infiniment compliqué. Cette communication réussit à extraire un nombre énorme d’informations, qui permettent de recréer artificiellement le fonctionnement de cette harmonie, cette ordonnance, ce langage quantique, ce synchronisme. La compréhension et la maîtrise de ce fonctionnement de la nature et du cosmos, permet la multiplication de cette richesse naturelle pour diriger et contrôler l’évolution démographique des espèces vivantes sur notre planète. Le chercheur est obligé de sacrifier sa culture, et plonger dans le particulier et la spécialité pour se spécialiser dans un sujet qui épuisera tout son temps et sa jeunesse pour aboutir convenablement à la conjugaison du verbe « trouver » ce qui provoque le sentiment en déclenchant la joie qui lui permet de célébrer son exploit et son triomphe.
Le penseur dirigé par les verbes « apprendre, comprendre, et savoir », exploite à fond tous les résultats positifs de ces chercheurs, pour quantifier la recherche, orienter la pensée, structurer la réflexion, conserver les équilibres, assurer la sécurité, protéger la liberté, promouvoir le savoir, transformer l’effort en confort, prédire la trajectoire du mouvement, investir dans la qualité et la beauté du produit.
Le penseur doit traquer toutes compétences supérieures pour fonder une intelligence capable de produire en permanence les outils abstraits et nécessaires à la communication avec le contenu de la dimension quatre. Tous les exploits de ces recherches, qui ont épuisé beaucoup de temps et d’effort cérébral, sont automatiquement classés et appliqués pour explorer la nature et le cosmos.
Par ailleurs, le chercheur demeure l’esprit le plus brillant, capable de communiquer facilement avec le compliqué et l’inaccessible à l’ordinaire, grâce à cette intelligence hautement distinguée par la rapidité dans la compréhension et l’interprétation, que chaque jour, un nouveau comportement matériel est décelé, ainsi la matière succombe à la puissance de cette réflexion particulière, qui a réussi à détruire l’impénétrabilité aux langages propres de cette activité matérielle, gouvernante de notre corps et notre pensée.
La joie qu’éprouve le mathématicien depuis qu’il commence à élaborer sa théorie mathématique jusqu’à ce qu’on lui annonce que sa théorie fait de lui un savant mathématicien.
La joie qu’éprouve le physicien depuis qu’il attaque le phénomène physique au laboratoire par la mise en équation de ses grandeurs physiques, expérimentalement et théoriquement, jusqu’à ce qu’on lui annonce que sa théorie est vérifiée positivement par la nature, porte son nom, et fait de lui un savant physicien.
La joie qu’éprouve le biologiste depuis qu’il commence à examiner sa particule vivante pour mettre au point une molécule biologique capable d'exprimer l’origine et la nature de la pensée jusqu’à ce qu’on lui annonce que sa molécule a positivement exprimer la loi de la pensée et fait de lui un savant biologiste dont cette dernière porte son nom.
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Style : Réflexion | Par rachid sadek bouziane | Voir tous ses textes | Visite : 765
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Commentaires :
pseudo : ahmed02aso@hotmail.com
mes quelle bon texte la merci bien monsieur geniale
pseudo : Grand-Père
Je te propose une joie plus modeste: avoir compris quelque chose que l'on le comprennait pas hier.
pseudo : Rachid Sadek Bouziane
merci grand-père
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