FOR EVER NEVERS

Ce n’est pas par hasard si je t’ai rencontré à NEVERS

A une terrasse d’un café, un soir d’été je t’ai invité

A se joindre à nous, nous mon copain et moi à prendre un verre

Je t’ai souri, tu m’as souris, à ma grande joie tu as accepté

Je ne sais plus rien car dès l’instant de cette soirée magique

J’ai perdu la mémoire dans la profondeur de ton regard

Je ne sais plus ce qu on s’est dit, je ne sais plus la musique

Je ne sais plus tes habits, je ne sais si je suis rentré tard

Je n’ai vu que tes yeux, ton visage, tes mains, ton allure

Tes cheveux longs et châtains, dès lors je suis rentré dans une nouvelle ère

Car en une fraction de seconde j’ai su que j’entrais dans ta lumière

Peut être suis-je ta présence réconfortante, aussi mes maux je te les murmurent.

TROP JEUNE, TROP TOT ….

En attendant de te revoir pour une autre journée d’espoir

Un retour à la source celui-ci s’appelle musique retard

Dans la bière, je vois un autre système un autre théorème

Celui du conformisme, des regards tacites du non dit des anathèmes

Avant que GODOT ne revienne, je voudrais retranscrire une idée lumineuse

Comme foutre l’anarchie, et puis je me retiens toi si soucieuse

Et pis l’homme n’a pas un cœur assez grand, aussi je parle avec mes émotions

Il faut éviter les clichés de tel ou tel vedette télé, dire avec compassion

Ma folie est là devant moi, l’autre qui n’est plus là, Manques…

Un jour, oui un jour, je partirai aux confins des terres de l’Ouest

Au cap Finisterre, Santiago, l’Aventure du Camino Frances

Soudain je sens l’appel de la TERRE, de la montagne et des calanques

Et une envie irrésistible de marcher encore et encore, de voyager

Me reprend, prend la tangente, c’est les dernières heures de notre société

Société consumériste et foncièrement dévastatrice, la ville s’endort

Dans le froid, oubliant progressivement tous ses enfants morts…..

TROP JEUNE TROP TOT…..