Un homme se met à courir dans une rue sombre. Il tourne la tête de droite à gauche pour vérifier s'il est toujours suivi. Il ne voit rien, il ralentit, il perçoit une présence, de ce fait il recommence à cavaler. Ses jambes flanchent et l'abandonnent, sa course se fait plus lente, sa vie défile devant ses yeux et il réalise que bientôt tout sera fini pour lui. Il trébuche, il n'a plus de force mais la peur l'oblige à se relever, il rampe puis réussit à se remettre debout tout en continuant de courir. Elle est déjà derrière lui, elle s'amuse et prend un réel plaisir à se cacher quand il se retourne et qu'il la cherche des yeux. Pour elle, ce n'est qu'une proie, ce soir elle chasse pour se nourrir. Elle accélère son pas, un sourire se dessine, elle touche son épaule et disparaît grâce à sa rapidité. Lui, complètement effrayé, s'effondre sur le sol et l'attend. Elle s'approche de lui, le relève, elle met à jour son cou et y plante ses crocs. Le sang rouge se mélange aux larmes qui coulent, la mort a un si beau visage. Après s'être abreuvé, elle lâche le corps inerte et repart dans les rues peuplées d'ombres et de lumières, elle se sent libre.

  Elle marche d'un pas léger et rejoint  son bel ami et amant. Il l'attend, les soirs de chasse, dans leur nouvelle demeure. Lui, il n'aime pas la voir se nourrir alors il préfère, et de loin, lire un bon bouquin devant un feu. Quand elle arrive, il oublie ses résolutions de la quitter et de ne plus revenir. Mais il sait qu'elle va entrer, va l'embrasser et qu'ils feront encore l'amour et qu'il renoncera encore une fois à son projet. Elle entre dans la pièce par la fenêtre où se dégage une lumière, elle le surprend. Il est assis dans un fauteuil rouge, elle l'observe à la dérobé, elle s'approche de lui, elle lui touche l'épaule, il ne se retourne même pas:

"Tu crois que je ne t'ai pas entendu entrer, je commence à te connaître et je sens quand tu débarques."

Il ne lève pas les yeux de son livre, elle ne dit rien et va éteindre les bougies une à une qui plonge la pièce dans les ténèbres.

Il décide de poser son livre, de toute façon il sait qu'il n'a pas le choix, il l'attend toujours assis dans son fauteuil. Il sait ce qu'elle veut, quand la dernière bougie s'éteint, elle laisse glisser ses vêtements sur sa peau blanche et le rejoint.

Quand l'aurore pointe son nez, leurs deux corps sont encore endormis devant la cheminée. Un rayon du soleil s'approche lentement d'eux. Il se réveille et la contemple. Il ne veut pas la déranger dans son sommeil mais il est forcé de le faire. Elle doit quitter ce plancher et rejoindre son lit. Il pose ses lèvres sur son cou nu, il lui dépose de tendres baisers.  Elle ouvre les yeux, s'étire et se colle contre lui.

"Bonjour toi.

-Bonjour, tu dois te lever. Regarde! "

Il lui montre la couleur du ciel qui s'éclaircit de minute en minute. Elle ne regarde pas, elle joue à  être câline tout en lui demandant:

'"Viens avec moi.

Il lui dépose un baiser sur le front.

-Voyons, mon amour, tu sais pertinemment que je ne le peux. J'ai un travail qui m'attend. Je ne peux m'absenter. Et puis, je ne suis pas comme toi."

Un dernier baiser clôt cette nuit. Elle le quitte pour dormir dans un lit, elle s'enferme dans un cercueil à l'abri de la lumière du jour. Son odeur imprègne la maison tout entière, cela retient son amant quelques instants mais il  se résigne à partir.

"Bonjour, chers étudiants."

Il est professeur à l'université, il enseigne la littérature la journée, la nuit il est l'amant passionné d'une femme vampire. Quelques fois, quand son cours se termine tard, elle va le chercher. Tout le monde est catégorique: cette femme dégage un magnétisme surnaturel, tous les regards se fixent sur elle quand elle débarque quelque part. Beaucoup de personnes se posent mille une questions sur leur couple mais personne n'ose en parler ouvertement. Qui est-elle vraiment ?

  Jack lit le journal tous les matins, aujourd'hui celui-ci annonce la découverte d'un corps vidé de son sang. Encore un nom qui allonge cette foutue liste, le dingue qui fait cela aura t-il bientôt fini ce massacre ? Les policiers continuent leur enquête. Jack arrive dans son bureau avec fracas il n'aime guère les journalistes qui dépeignent les flics comme des bons à rien parce-que le coupable court toujours.

"Joey! Crie t-il  à travers le commissariat.

-Oui, patron.

Joey est juste derrière lui.

-Dis-moi avons-nous un indice sur ce nouvel assassinat ou pataugeons-nous toujours dans la semoule ?

-On fait des analyses comme d'habitude, en fait c'est le même scénario : Un corps sans vie, vidé de son sang, étendu dans une ruelle sombre. Pas de témoins, deux blessures au cou et l'expression d'effroi gravée sur son visage. Ni empreintes, ni suspects, rien qui peut nous lancer sur une piste.

-Il n’existe aucuns liens entre les victimes. Je me demande par quel moyen le tueur vide t-il les corps de leur sang? Je dois me rendre sur le lieu du crime pour vérifier si un indice ne traîne pas par hasard.

-Bonne chasse, patron !"

Parvenu sur le lieu, il s'aperçoit que c'est encore une ruelle semblable à celles des autres meurtres. Son esprit se met en marche: L'homme a dû fuir, des traces de pas s'affichent au sol, mais le coupable l'a rattrapé et l'a tué quelques mètres plus loin sans laisser de traces et sans faire le moindre bruit.

"Je ne trouverai rien en restant ici à contempler cette foutue ruelle inhabitée. Cela est étrange 10 morts en seulement deux mois et toujours aucun suspect."

En s'éloignant, un objet attire son regard : une pièce de monnaie coincée au sol, il réussit à l'extraire, la nettoie et l'examine. C'est une pièce étrangère. Sa tête se met en marche: si le tueur est étranger à notre pays ou s’il voyage beaucoup, peut-être que des meurtres similaires ont eu lieu dans d'autres pays, une multitude de questions se bousculent dans sa tête."Enfin, une piste que nous pouvons exploiter." Il repart à sa voiture et contacte Joey pour lui annoncer la bonne nouvelle.

"Joey, écoute-moi, vous allez entamer des recherches.

-Oui, patron. Quelles recherches ?

-Je veux savoir si d'autres meurtres ont été commis ailleurs. D’abord vous allez chercher ici, dans d'autres États, puis après dans d'autres pays. Tu m'as compris ?

-Ok, patron, on s'y met de suite. Je peux savoir comment vous est venue  cette idée ?

-J’ai ramassé une pièce." Il raccroche.

La fin de la journée approche, Jack a passé toute la journée à questionner les amis ou employés de la victime, il a fait son rôle de flic. Josh, de son côté, a donné ses cours. Elle, elle a dormi toute la journée et attend que la lune se lève.

Jack rentre chez lui pour prendre une douche et se changer, ce soir il se rend au restaurant pour dîner avec son meilleur ami et sa fiancée.   Ils se connaissent depuis qu'ils sont gosses, ils jouaient ensemble dans les champs dans une petite ville provinciale: ils ont fait les 400 cent coups, sont tombés amoureux de la même fille, se sont battus pour elle et pour d’autres, ils ont grandi ensemble. Mais ils ont pris des chemins différents. Jack est parti à New-York pour entrer dans son école de police, Josh, lui, a rejoint Boston pour devenir professeur. Ils se voient trois fois par an : à Noël et pour leurs anniversaires. Depuis février, Josh ne parle que de sa nouvelle petite amie et ils ont décidé de venir s'installer à New-York, elle préfère cette ville qu'à l'autre. Depuis deux mois, ils sont ici, tous les deux se sont déjà revus mais à chaque fois son amie n'avait pu se libérer. Alors ce soir, ils doivent dîner tous les trois pour la première fois.

Jack s'installe à la table que Josh a réservée mais les deux amoureux ne sont pas encore là. Quand ils entrent dans le restaurant, tout le monde cesse de parler et les regarde, Jack fait de même et il comprend pourquoi Josh est fou d'amour pour elle. Elle n'est pas seulement belle, quelque chose, un je ne sais quoi, se dégage d'elle et subjugue tous les esprits réunis. Ils avancent jusqu'à la table et se posent. Après les politesses, le silence s'installe, la jeune femme intimide Jack, il ne sent pas à l'aise en sa présence. Josh brise la glace en contant l'une de leurs aventures étant enfant, ce qui déclenche un fou rire de la part des trois convives. La soirée se passe agréablement bien et à la fin ils décident de remettre ça une autre fois.

  Quelques jours plus tard, Jack a du nouveau, son affaire se débloque. Plusieurs meurtres se sont déroulés dans d’autres Etats, toujours le même procédé, toujours la nuit, Jack pense que c’est un fétichisme, bien sûr, aucun service de police n’a trouvé le meurtrier. Cela doit être un parcours, le coupable va de ville en ville et tuent au hasard. Ils continuent les recherches puisqu’ils découvrent encore des victimes. Jusqu’à quelle époque devront-ils remonter pour trouver un début à ce carnage ? Pour que son affaire puisse progresser, Jack a décidé de se rendre sur les différents lieux des crimes. Il a récupéré une première liste contenant une vingtaine de noms de personnes mortes. En lisant la liste, il s’aperçoit  que pratiquement toutes ces personnes étaient des SDF ou des drogués, des paumés… Le meurtrier se sert directement dans la rue, personne ne prête attention à ces personnages qui hantent les ruelles sombres. Cela doit être une personne qui connaît le monde de la nuit mais qui ?

Il prend les dossiers et les examine un par un en espérant découvrir un indice, il espère résoudre cette affaire rapidement il ne veut plus que  liste ne s’allonge encore. Le lendemain, il prend l’avion pour Boston.

  Toute la journée, il se rend de lieux de crimes en lieux de crimes sans réels résultats. Personne n’a rien vu, ni entendu un cri, personne ne connaissait la victime. Aucunes réponses aux questions qui harcèlent son esprit. Jack continue, il reprend l’avion et décide de faire le parcours du tueur à l‘ envers et sa prochaine destination est Chicago. Là aussi, rien, Jack ne semble pas vouloir s’arrêter: Washington… Depuis New York on lui envoie la liste des villes où le meurtrier a sévi avec les dates, les lieux: son équipe a déjà rassemblé une trentaine de villes ou villages, les meurtres s’étendent sur trois ans. Tout son équipe ainsi que Jack commence à craindre le pire, que des meurtres similaires sont encore à découvrir.

  Josh, de son côté, perd patience et accepte de plus en plus mal la nature de sa fiancée. Un soir, en rentrant chez lui, il entend un cri provenant de la salle de bain. Il accourt dans la pièce et s’écrit:

« Que se passe t- il, ici?

-Regarde, c’est un méchant garçon, il a tâché le tapis.

Une moue se dessine sur son visage.

-Tu as osé amener un corps ici! Mais tu es complètement inconsciente, tu veux qu’on découvre tout.

-Arrête de crier, voyons, ce n’est qu’un être humain.

-Aurais-tu oublié que j’en suis un moi aussi.

Elle s’approche de lui.

-Ne crie pas, je vais tout nettoyer.

Sa voix douce l'apaise mais il ne peut lui laisser faire ce qu'elle veut.

-Je ne suis pas en colère contre toi mais contre moi. -Il s’assoit dans son fauteuil. -Chaque jour en me levant, je me promets de ne pas revenir te voir le soir venu. A mes yeux, tu es à la fois un monstre et un ange. Je me dégoûte de ne pas avoir la force nécessaire pour le faire, pour partir alors je reviens ici, quand je suis face à toi je ne peux me défendre. Tout en toi me rend fou, je ne me sens plus moi-même. Le battement de mon cœur accélère et cogne plus fort dans ma poitrine. Je ne veux pas te perdre et pourtant je te hais, tu m’écœures quand tu prends la vie d’un autre.

-Qui suis-je pour toi?

Le silence s’impose, leurs regards se fondent l’un dans l’autre.

-Tu es tout. Je t’aime.

Alors elle lui tend ses bras, il s’y réfugie. Un baiser suffit pour qu’il comprenne que sa vie bascule dans un nouveau monde: celui de la nuit.

  Jack ne sait pas que son ami change de nature, qu’il ne fait plus partie des êtres humains mais de ceux qui hantent nos cimetières et nos esprits. Jack se rend à Los Angeles puisqu’un jeune homme a connu la mort, toujours le même  scénario. C’est dans une ruelle que son corps a été retrouvé par les policiers. A la tombée de la nuit, il va dans ce quartier pour poser des questions, il essaie d’apprendre quelque chose de nouveau sur cette enquête. Les personnes qui rôdent dans cette rue ne sont, pratiquement, que des prostituées, des voleurs. Jack leur montre la photo de ce jeune homme mais personne ne semble le reconnaître, après d’actives recherches et de multiples questions à des parfaits inconnus, il n’a toujours pas avancé d’un pouce. Il veut prendre un café pour s’aérer la tête, pour se remettre les idées en place, il lui faut une pause car tout commence à s’embrouiller dans son esprit.

  Arrivée dans un bar, il a juste le temps de commander et de s’asseoir qu’une jeune femme l’accoste:

« J’ai des infos pour vous au sujet de Bobby.

-Vraiment ! Et quel genre d’infos avez-vous?

Jack ne la croit pas, pour lui c’est juste une droguée qui a besoin de frics. Il ne la regarde pas.

-Je connaissais Bobby car nous squattions le même entrepôt. En fait j’ai vu celle qui l’a tué.

 « J’ai vu celle qui l’a tué », Jack a tourné la tête dans sa direction.

-Raconte-moi.

Un doute subsiste dans son esprit. Elle s’assoit à sa table.

-Ben, au début elle semblait cool comme meuf, bon un peu… Étrange dans sa façon de bouger, de marcher. On croyait que c’était une cliente, elle s’est approchée de Bobby, lui a murmuré quelques chose à l’oreille, puis elle l’a entraîné dans cette ruelle. Mon instinct m’incitait à les suivre et c’est ce que j’ai fait. Ils étaient contre un mur, elle l’embrassait dans le cou et puis vlan! J’ai vu Bobby qui gigotait, qui se  débattait pour se dégager, mais elle est sacrément forte la meuf. Elle l’a serré contre elle plus fort et elle lui suçait son sang. Ouais! Je te jure comme dans les films de vampires. J’ai pris peur et j’ai fui avant qu’elle ne s’aperçoive de ma présence. Ne me regarde pas comme si j’étais une folle furieuse, je te raconte la vérité, enfin ce que j’ai vu. D’ailleurs cela ne doit pas être la seule victime dans ce cas, sinon tu ne te trouverais pas ici à poser des tas de questions à tout le monde.

Je réfléchis à ce qu’elle vient de me révéler. Dois-je la croire?

-Peux-tu la décrire?

-Bien sûr, je n’oublierais pas son visage de sitôt. Elle était grande, brune, avec des yeux verts.

-Ok, tu pourrais faire un portrait robot de cette femme?

-Ouais ! Mais je ne vais pas dans un commissariat, rempli de flics. Ils vont vouloir me coffrer pour racolage ou pour drogue.

Elle se lève pour quitter la table, Jack ne peut se permettre de laisser filer son seul témoin.

-Attends, si je te promets que non, qu’ils te laisseront repartir.

Elle reste immobile au milieu du bar.

-Vous le promettez?

-Oui.

-Ok, je vous suis. Pour Bobby. »

Ils sortent tous les deux du bar. Enfin, son acharnement lui donne satisfaction. Après l’entrevue au poste, ils vont faire le portrait avec sa description. Jack leur demande d’envoyer le portrait à New-York quand ils l’auront fini. Jack commence à entrevoir la conclusion de cette sombre affaire.

  Durant son absence, sa fine équipe a poursuivi  les recherches, ils ont constaté que les meurtres  de ce style se sont perpétués pendant des décennies et dans d’autres pays. Après avoir transmis ces nouvelles indications sur cette affaire, Jack se pose certaines questions: Est-ce une secte? Est-ce… Il n’ose pas croire à la version de la femme, les vampires n’existent pas. « Et si cela était vrai, je ne peux écrire un rapport en affirmant que c’est un vampire qui tue. On va me prendre pour un fou. Il doit y avoir une astuce pour que les corps soient vidés de leur sang. »

  Jack déambule dans les rues en pensant sur cette affaire, il espère trouver une solution à ce foutu puzzle. Toute la nuit, il marche sans but dans New- York. Au matin, il retourne à son bureau et reprend tous les dossiers qui portent  sur cette histoire. Durant toute la matinée, il lit ses dossiers en cherchant une réponse. Vers midi, le portrait-robot de la »Meurtrière » arrive à son bureau. Le déclic se fait dans sa tête et plus aucun doute de la la nature du suspect.

« Alors, patron on lance un avis de recherche pour cette jeune femme?

-Oui. Je dois vous laisser, j’ai quelque chose à régler. Si vous avez du nouveau sur l’identité de cette femme vous m’appelez sur le portable.

-Ok, patron. »

  Jack décide de mener sa propre enquête, il veut en avoir le cœur net avant d’inculper qui que se soit. Toute l’après-midi, il court après une ombre et se met à croire à l’histoire de la jeune femme. A la fin de la journée, il n’a plus de doute, il sait qui tue. Il appelle de sa voiture son bureau pour que des hommes soient envoyés à l’adresse qui dicte à Joey. De son côté, Jack se rend là-bas, il ne sait pas quoi faire. Doit-il l’arrêter ou doit-il l’écouter?

  Arrivé devant l’appartement, il sonne, aucune réponse. Alors il défonce la porte et entre. « Josh! » Crie Jack, pas de bruit, juste un silence imposant. Il ouvre les portes une à une et nulles traces de son ami. L’inquiétude et la peur commencent à le ronger de l’intérieur. Une dernière porte s’offre à lui: il la pousse, un spectacle  morbide le glace d’effroi. Un homme et une femme s’abreuvent de sang s’écoulant d’un corps qui se meurt.

  Jack ne sait plus rien. Il semble déconnecté de la vie. Un flot de mots s'est déversé de sa bouche mais il ne se  souvient pas de ses paroles. Aujourd’hui, il ne sait toujours pas comment et pourquoi? Si le pourquoi, il le connaît. Jack n’a plus peur, Jack est vivant et croît aux légendes: celles des vampires, celles des monstres, celles des fées.. Toutes sortes de légendes ou de contes. Il ne fait plus partie de la police, il ne fait plus vraiment partie du monde humain. Il est des leurs. Quelques mots ont suffi pour qu’ils décident de cacher le corps, de cacher la vérité. Jack ne pouvait pas tuer Josh ni celle qu’il aime alors au lieu de souffrir, Jack a décidé de vivre pour l’éternité avec eux.

  Pour la police, le coupable est mort, c’est Jack qui l’a tué de son arme. Sa version des faits a convaincu. Dès que le soleil s‘est couché et que la nuit s‘est levée, le corps de la défunte a fait de même. Jack et Josh ont démissionné de leur poste. Quelques jours après le meurtre, la transformation a eu lieu, les trois amis sont partis visiter la France. Ils sont en vacances et se nourrissent bien.

  Pour finir, Jack semble heureux mais le poids de son crime ne sera t-il pas trop lourd à porter? Jack ne mesure pas ce que l’éternité veut dire, dans deux ou trois cents ans, il comprendra ce que la mort apporte et qu’elle paraît bien douce en rapport à cet enfer qu’est la vie de vampire.