J’entends encore cette âme, chanter son orgueil et son existence par le sang, en disant non à l’occupation.
Je vois encore cette pierre pure et dure, qui chante la liberté et la résistance contre la volonté de l’injustice et de l’extermination.
Je contemple ce temple des sages, qui continue à enseigner à l’humanité la science de la complémentarité des cultures et la réduction du choc des civilisations à néant.
Je m’incline devant cette force émanant du faible, qui fait face avec courage et détermination, à cette inertie programmable, utilisée par les forces du mal, qui cherchent à développer davantage le sentiment de la peur pour régner.
C’est par l’écrit, que je soulage relativement ma douleur et ma faiblesse, puisque j’évoque ce que je sens, même si la symphonie de la musique est absente ou imparfaite, j’existe intérieurement par le sentiment, et je me distingue extérieurement par la tristesse qui affecte mon visage chaque fois que l’une des valeurs qui composent mon âme, est perturbée.
Toute civilisation qui s’appuie sur la force matérielle pour justifier son existence, et étouffe cette liberté qui permet aux autres civilisations de s’épanouir, se dissout dans ce sentiment de rejet et de résistance.
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Style : Poème | Par rachid sadek bouziane | Voir tous ses textes | Visite : 386
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