...alors
j'ai ouvert la boîte
poussiéreuse,
un coffret en bois
recouvert d'une image
ancienne,
un enfant assis
jouant
construisant un train.
Et une odeur d'autrefois...
Cette odeur d'avant,
celle qui sent l'histoire.
Un livret jauni
recouvrait des pièces
de Meccano.
Soigneusement,
justement
rangées.
Sous le livret,
un papier
à lignes roses.
A l'encre violette,
une écriture
et une date : 1955.
Alors,
en un instant
j'ai compris que tout était resté intact.
Comme il l'avait rangé.
Depuis ce jour,
personne
n'avait découvert ce que cachait cette boîte.
La passion de mon père pour ce qui se construit
patiemment.
Et c'est à mon fils,
impatient de connaître son grand-père
que j'ai offert ce jeu
de Meccano.
Janvier 2010
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Style : Poème | Par ficelle | Voir tous ses textes | Visite : 692
Coup de cœur : 13 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : malone
putain c'est attendrissant moi qui suis attaché aux valeurs sentimentales. j'ai conservé un livre de mon grand-père, qu'il n'avait pourtant jamais lu (il était analphabète) mais il l'aimait, ça lui parlait c'est tout! et moi j'aime ça l'amour inexplicable. CDC encore, tu me régale ce soir!
pseudo : ficelle
merci (timide et touché...rosissant, aussi !!)
pseudo : Karoloth
Cette petite boite me fait penser à celle que découvre Amélie Poulain dans un recoin. C'est drôle ces objets qu'on oublie et qui un jour réaparaissent tout chargé du passé. CDC!
pseudo : nani
A trois ans prêt, j'aurais pu ajouter un petit mot de tendresse à l'encontre du petit bout de chou qui découvrira ce trésor et j'espère que la tradition continuera, ce sont là des émotions fortes, incomparables, très beau texte et gros coup de coeur....
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