La nuit fut longue
A te regarder
A attendre que tes yeux s'ouvrent
Pour comprendre ce qu'ils voulaient.
Je n'ai pas tout de suite saisi
Puis j'ai immédiatement plongé.
Sombré dans ton regard
Qui me pétrifiait d'amour.
Ce que j'y voyais
Me faisait penser
A ce que je croyais
Quand j'avais ton insouciance.
Mais maintenant je suis un homme
Qui connaît toutes les douleurs
De la longue vie d'un soldat,
Un guerrier de l'amour.
La bataille que j'ai menée
N'est en rien semblable
A l'amour que je te portais
Lorsque je te voyais.
Tes cheveux tombant sur tes épaules,
Comme de l'or sur tes joues,
Me rappelaient combien je t'aime
Avant que ma partie ne se joue.
J'y ai perdu toute ma force,
Mais pas celle de te porter dans mon coeur.
Ton visage est si doux,
Tu es si jeune,
Tu as toute la vie devant toi,
Ne l'oublie pas.
Je t'écris ceci, tu n'es pas encore là.
Je t'aime tant que tu dois l'entendre,
De là où tu es.
Sûrement dans les cieux.
Je suis devenu vieux
A force de t'attendre.
Tu es mon enfant,
Mon unique amour.
Ma vie pour toi.
Je te la laisse,
A présent je n'en ai que faire.
Je te donnerais tout si tu étais déjà là,
Et j'embrasserais ta mère.
Mes deux amours tout autour de moi.
Plus tard, vous comprendrez.
Ceci est pour vous,
Vous qui m'êtes si cher,
Et que je ne connais pas encore.
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Style : Poème | Par Sam A Hell | Voir tous ses textes | Visite : 372
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