Il faut presque les arracher de mon cœur et de mes pensées ;
Ces mots, il me faut te les dire, ne plus te voir ainsi souffrir.
C’est comme une autorisation pour un départ, un abandon,
Comme si je coupais de mes mains le fil tendu de ton destin…
Je sais que du as du courage, que tu en as tourné des pages ;
Mais aujourd’hui, écoute bien, et regarde au bout du chemin…
C’est une douleur sans égal, qui me transperce et me fait mal,
Se dire « adieu » et le savoir, et quitter le quai de la gare…
J’enfonce la lame en mon cœur et ne saurai pas si tu pleures,
Car tes mots restent prisonniers, seuls tes yeux peuvent parler…
C’est un de ces moments sacrés où l’on conjugue le verbe « aimer »
Et qui pourtant nous assassine, nous caressant de ses épines…Je garderai toute ma vie cette blessure et cette pluie
Qui m’ont privée de moments doux, fait ruisseler l’eau sur mes joues…
Indescriptible sentiment, qui me torture lentement…
Une chose pourtant me rassure, te savoir libre dans l’azur…
Tous droits réservés par et texte de Blanche Plume
Janvier 2010
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Style : Poème | Par Blanche Plume | Voir tous ses textes | Visite : 738
Coup de cœur : 12 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : Karoloth
Bravo, c'est tellement beau. CDC!
pseudo : nani
J' ai senti comme une lame en plein coeur en te lisant tellement les mots parlent...
pseudo : tournesol
Magnifique. Tellement expréssif!! CDC
pseudo : Iloa
Ho oui, bravo !
pseudo : BAMBE
Quelle émotion dans ces mots, quel amour dans ces lignes, une magnifique envolée. CDC
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