souffle de desespoir
je souffre, je crie mais personne ne m'entends, mes plaintes résonnent dans ma tête mais n'atteignent personne, non personne ne m'entends, mais hélas même si c'était le cas, qui voudrait donc m'écouter ? Je vois a travers la vitre, les gens et le temps défiler devant mes yeux, mais eux n'aperçoivent pas, ou bien peut être m'ignorent ils ? Je ne sais plus. Ses souvenirs remontent a bien loin, ceux où l'on me prêter encore attention. Une adolescente au bord du gouffre il y en a des centaines, mais je ne fais pas parti de ceux là, je ne fais parti de rien, même plus de ce monde, on m'y a chassé ou peut-être étais-ce moi de mon plein gré ? je ne suis qu'une petite fille au cœur fragile, qui a vu sa vie s'écrouler devant elle, pourtant avant cela non plus, je ne souriais pas, peut être me doutais-je alors que dans peu de temps, tout ceux qui m'étaient cher ne seraient plus que souvenirs, après avoir laisser de longues cicatrices sur mes joues, ces larmes qui creusaient mon visage comme a coup de pioche, puis qui ont cessé de creuser mes joues pour s'attaquer à mon âme. Aujourd'hui encore je regarde les hommes se détruire, semant peine et destruction sur leur passage, la joie et l'espoir n'étant qu'une jolie façade pour apaiser cette vie amère. Certains pourtant se doutent de ce qui se passe réellement mais n'arrivent guère a changer les choses, d'autres savent mais préfèrent fermer les yeux, de toute façon il n'y a plus rien a faire, nous creusons notre propre tombe souvent en pensant construire un avenir solide. Qu'il est sot de croire que l'on peut vivre heureux, car le seul moyen de l'être c'est de ne pas voir tout ceci, et le seule moyen de ne pas le voir et soit de ne plus vivre, ou bien de l'ignorer. L'ignorance, l'un des pires défauts de l'homme, surement l'un des premiers événement qui mena l'humanité a sa perte. Nous sommes en chute libre et nous n'y voyons pas le fond, et pourtant il y en a bien un et il arrive bien plus vite que prévu. La vie se constitue de saisons, et toute vie commence par le printemps où nous sommes des bourgeons tout juste sur le point d'éclore,puis arrive l'été, nos plus beaux jours certainement, et l'automne où l'on commencent à se flétrir, et enfin arrive l'hiver, fin et début de toute chose, nos jours les plus douloureux. Ce que l'on ne sait pas c'est que comparé à l'automne et l'hiver, les deux premières saisons sont très courtes, et l'on se voit donc pourrir, moisir, se décomposer, jusqu'à ce que toute notre espèce devienne en voix d'extinction . Nous, les hommes, sommes la race supérieure, en effet, nous possédons un pouvoir que les autres n'ont pas, la possibilité de tout détruire, et nous le faisons sans bien même nous en rendre compte, menant à sa perte toute chose.
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Style : Réflexion | Par coquelicot | Voir tous ses textes | Visite : 439
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