Evres
Marie, ta destinée dort sur ma rose,
Blessée, ne vois-tu pas sa mort arriver ?
Marguerite ne sera jamais parfumée,
Le regard qui t’attend est bien morose !
Marie, les contrées perdues pleurent dans tes mains,
Brisés, tes souvenirs errent dans l’une,
Et dans mille ans, comme une maudite sainte
Liée à sa bougie, tu ne seras qu’une !
Ô Marie, ta beauté nous crèvera les yeux,
Prisonniers que nous sommes, délivre-moi !
Au nom de la mémoire, toi, délivre-moi !
Mais qu’un autre jour tu me retiennes,
Qu’un délicat baiser posé sur mes lèvres
Vienne allumer les brumeuses d’Evres.
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Style : Poème | Par Le Condor | Voir tous ses textes | Visite : 281
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