A ne pas écrire à ne pas retranscrire
Comme un ours arctique, blanc de sa pureté,
Je sais que ma fin approche, cette faim a un nom
C’est la soif de vivre, Carpe Diem, aux noms
Des miens, de ceux qui me suivront, de ceux qui m’ont précédé
A tous ceux qui ont expirés, dans les pires souffrances,
Sans morphine, sans soin palliatif, mon espérance
Se résume à un acte, un acte de volonté
Les dernières, aimer encore, comprendre, partager l’amitié
D’un repas au restaurant le plus chic de Paris,
D’un sourire échangé, l’amour pour un instant une nuit,
Vivre au présent, ne pas avoir peur de l’échéance de la déchéance
Retrouver pour quelques secondes une vie meilleure, mon innocence,
Qui faisait de moi a quarante ans, un eternel étudiant un éternel adolescent
Je ne veux que partir silencieusement, sans cri sans larme
Comme une bougie totalement consumée perd sa flamme,
Je veux que le monde soit meilleur, aussi je parle sérieusement :
Je veux être dédouane par mes pairs, les petits, les affamés,
Les chiffonniers d’Emmaüs, les Sans Domiciles Fixes, les sans papiers
Car je ne suis pas aussi noir, que l’on voudrait me le faire croire
Et dans ma vérité révélée, celle du passage, je veux croitre…
Etre meilleur, dans ma confrontation à l’Eternel je veux expier mes fautes
Nombreuses…mes tares inhérentes a ma personnalité à mon corps,
Et quand après quelques jours, de ma tète a mon âme le fil d’Or
Sera définitivement rompu, emporté par la bise je serai l’hôte
De ton Esprit
De ton cœur
De tes envies
De ton bonheur
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Style : Poème | Par toiles et etoiles | Voir tous ses textes | Visite : 513
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