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l'agneau et le loup par samuelrivabella

l'agneau et le loup

L’air accablant faisait rage dans cette futaie, et le courroux errait mont et plaine, recherchant fraicheur, douceur, pitance, et eau affranchi de cette chaleur moribonde. L’estomac estompé de toute nourriture, le corps dissimule faim et déshydratation. Les yeux fixés sur un objet misent en commun par la même et seul idée, survivre. Le corps se fait lourd, trainant fardeau et malédiction sur le dos. Mais dans cette vallée, se peint une image presque obsolète, la chaleur qui fait croire à ce qui n’est que néant, et pourtant on a envie d’y croire, d’y coûter. Soudain, les pattes se lèvent aussi facilement qu’une plume emporter par le vent, et les canines se réjouissent fasse au festin présent devant soi. On se jette dessus sans aucune retenue, sans aucune gêne. Au diable les bonnes manières, les crocs s’enfoncent à mi parcours, et pourtant le loup s’interrompis, et dit à l’agneau :

-          Pourquoi ne t’est tu pas enfui au vu de ma présence ?

L’agneau répondit :

-          C’est que mon seigneur sait que je ne suis pas aussi rapide que lui, et le fait de courir en vain serait gaspillé de l’énergie inutilement.

Le loup reprit :

-          Mais de quel énergie parle tu, puisque tu fonds comme neige au soleil sous mes canins ?

L’agneau répondit :

-           C’est que mon seigneur,  je suis complètement docile et totalement innocente, pourquoi fuir les problèmes, et ne pas plutôt les affrontés en discutant ; c’est en cette vue que je ne gaspille pas mon énergie. J’accepte la vie comme elle vient. La voie la plus sûre pour découvrir la vérité est de ne plus résister à ce qui se présente.

Le loup accentua :

-          Mais si tu ne résiste pas à ce qui se présente devant toi, à savoir la mort, tu ne seras plus. et si tu accepte la vie comme elle vient, tu accepte aussi la mort ; alors bonne appétit !

Mais sur les dire du loup, le berger surgit et empoigna la bête, l’assommant à coup de gourdin.

L’agneau rétorqua :

-          Tout vient à point à celui qui sait attendre.et reprit en disant,  L'intelligence, c'est la force de penser l'intelligible et l'essence, Et la possession de l'intelligible, c'est cette force en action. La force physique n’est pas la seule force dans l’univers, et n’est pas la plus puissante. celui qui métrise l’intelligence perçoit l’imperceptible, et celui qui perçoit l’imperceptible arrive à soulever  tous les obstacles ; combien plus celui qui voit le danger.

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Style : Nouvelle | Par samuelrivabella | Voir tous ses textes | Visite : 359

Coup de cœur : 43 / Technique : 32

Commentaires :

pseudo : nani

Tout à fait en accord avec la morale de cette histoire, c'est un peu aussi ma devise, n'ayant pas la force physique j'ai appris à ruser...à contourner les obstacles...

pseudo : samuelrivabella

merci pour ce commentaire.