C’est dingue, je veux dire on y pense pas, et quand sa vous arrive c’est comme une gifle sur la joue, un marteau lancer en pleine gueule et qui vous percute, violement. On se dit pourquoi, on défile toutes sa vie devant nos yeux, on maudit la vie, notre entourage, notre famille, comme s’ils y étaient pour quelque chose. On boit un verre, puis deux, puis l’habitude quoi. On se lève on prend sa dose ; midi, double dose ; le soir, rien ne va plus, la bouteille y passe. Et si par malheur votre femme venait à essayé de vous motivé, c’est sur elle que vous vous défoulez. Vous écoutez une vielle chanson d’amour, et vous regardez votre femme allonger, là, parterre, vous dévisageant, le visage en sanglot, un tracé de sang coulant sur le long du menton, et vous arrivez encore à dire : - yérie, j’y pas… pas pissouille dans bouteille. Elle prend tes enfants et s’en va pour de bon. Pas chez… tu sais ta belle mère, mais loin de toi… très loin, dans une ville que tu ne connaîtras jamais, retiré, éloigner de tes enfants, qui… d’ailleurs sera remplacé par une bonne petite bière.
Tu te laisse aller à la dérive, tu pleure le soir quand tu t’en dors, tu repasse les bons moments dans ta tête, les moments qui te faisaient vivre et qui te donnaient encore du courage à te lever le matin. Maintenant qu’est-ce que tu as encore ? Un bon Gin martini, et encore, périmer de trois jour, un sot qui a oublié de refermer la bouteille. Tu vas dans l’armoire, et tu attrape un vieux livre, un livre avec plein de photo de tes enfants, quand t-ils étaient encore que des nourrissons. Une larme s’échappe, et coule le long de ta joue, et puis une deuxième vient à sa rencontre, et tu te laisse aller. On ta prescris un remède, boire 2 carafe de Gin pure une fois par jour… à non, tu t’es prescris 2 carafe de Gin pure, un médecin ne t’aurait pas compris, il t’aurait dit d’aller voire SOS alcoolémie.
45 ans d’ancienneté, et en une seconde je suis viré, réduction de personnel, trop chère à l’état, un vieux crouton remplacé par trois machine qui ne savent même pas dire bonjour, ni bonsoir. La rentabilité, que veux-tu ! La rentabilité MONSIEUR ! On n’en a rien à faire si tu étais ponctuel ou que tu travaillais bien, ou se que tu seras par la suite. On n’en a rien à faire si tu trouveras du travail ou si tu seras à la rue, ce n’est pas mon problème ! Ce n’est pas le CPAS ici !
Une petite crise d’angoisse, et ta femme te quitte en deux trois mouvement. Tu sombre dans l’ivrognerie, bien oui, qu’est ce qui te reste ? Tu scionne les rues, à moitié nu, les gens te regard, ou t’ignore, ce moque de toi, ou… ou même, ils ricanent comme des hyènes, et les enfants te blasphèment, jetant cailloux et excréments en plein visage. Tu n’éprouve même pas l’ombre d’une flétrissure. Toi qui méprisais les gens sans abri, les alcooliques, tu es devenue toi-même intempérant, vivant dans la débauche la plus total.
Tu crie sur tous les toi, tu chante, oui tu chante une vieille chanson de jacques Nuovo : “ - peut-être que le bonheur c’est pour demain ou pour les autres ou pour les rois, mais j’en ai marre de tendre les mains, alors en attendant je bois. Peut-être que l’alcool c’est le bon remède pour tous ceux qui n’ont rien, qui se balance sur la corde raide, qui ont bu trop de bière et trop de chagrin. Ivrogne d’un soir ou d’une vie, laisser pour compte du matin gris, on ne vit qu’une saison c’est l’hiver, on n’a qu’un pays c’est l’enfer. Le monde est plus beau dans mon verre, l’alcool me ramène dans le ventre chaud de ma mère, je me sens bien, je n’ai plus de peine. Peut-être qu’à près tout je bois sans raison, sans alibi juste pour fuir. Cette vie que je traine sans passion, je n’ai même pas un nom à maudire. Pilier de bistrot frère du voyage, que deviens-tu quand sur le trottoir l’aube déchire tes images, au fond tu vois… je ne veux pas le savoir. Peut-être que l’amour c’est pour demain, ou pour les autres ou pour les rois, mais j’en ai marre de tendre les mains, alors en attendant je bois. Le monde est plus beau dans mon verre, l’alcool me ramène dans le ventre chaud de ma mère, je me sens bien, je n’ai plus de peine. “
Quand tu rentre à la maison, tu es logé comme un chien dans sa niche. Les cannettes de bière recouvrent le canapé, les chips s’en tasse dans les moindres plis du sofa. Tu empeste l’alcool. Tu as pris 10 kilos de plus que le mois passé, et tu n’ose même pas te regarder dans une glace. Chaque jour quand tu te lève, tu regarde par la fenêtre, et tu espère voir tes enfants joués dans l’arrière cour avec les p’tits du voisins ; ta femme assisse sur la chaise, amenuisant un pantalon trop long, que tu n’as même pas pris le temps d’essayé au magasin, allèguent que le tailleur avait des vues sur toi. Tu la touche, mais elle disparait, s’évaporant dans l’atmosphère, elle refait son apparition devant toi, appose lentement des jarretelles sous tes yeux, et tu n’en perds pas une miette de cette instant fantasmagorique.
Tu remarque une poutre au-dessus de toi, et tu te dis que la vie ne vaut pas la peine d’être vécu. Tu vas dans la grange, et tu ramène une vieille corde de marin dans le salon, faisant un nœud en huit, et tu la place par-dessus la charpente, ajustant la corde autour du coup. Elle est trop long, mais tu te laisse aller de plus en plus faire le sol, et la corde autour du cou s’intensifie, laissant le pharynx s’étouffé, ne permettant plus l’air de circuler dans le corps par le biais du nasopharynx et de l’oropharynx.
La bronche primaire qui a besoin de sang et d’oxygène, fonctionne de façon anormale, car elle n’a plus d’air assez, afin de permettre ce mélange demander au cœur. Le cœur ainsi ne rassois que du sang, et le sur plus commence à s’évacuer par les voies nasales, et les yeux. Le cerveau atteint lui aussi un danger critique, car lui aussi à besoin de ce mélange d’air et de sang.
En effet, sans ces éléments essentiels, ses fonctions se détériorent rapidement. Quelques minutes de privation totale d’oxygène suffisent à provoquer des dommages irréversible, voire la mort, car les artères carotides et vertébrales n’apporte plus ces fonction vitales. Le tronc cérébral s’endommage, et vous vous perdez dans l’inconscience, et vous vous endormez petit à petit. Vous entrez par la suite dans le nirvana, car le lope occipital dysfonctionne.
On ma dit que j’avais beaucoup de chance de m’en tiré, car le cervelet n’était pas encore atteint par ce danger, et que j’avais réagi à temps. Car sans le cervelet, je n’aurais plus su bouger ; j’aurais été mort. Il est vrai qu’aujourd’hui il me faut du temps pour répondre aux questions, mais je suis en vie. Est-ce que sa ma servi de leçon ? Surement pas, car cette sensation d’ivresse, de nirvana m’on laissé perplexe, mais s’est ce que l’alcool et la drogue n’on jamais su m’offrir, le piquant de la vie…le paradis de la béatitude extrême... ou l’enfer
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Style : Nouvelle | Par samuelrivabella | Voir tous ses textes | Visite : 695
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Commentaires :
pseudo : Karoloth
Difficilement lisible mais j'aime bien le fond, très noir cependant;cdc.
pseudo : samuelrivabella
j'ai espacé le texte pour le rendre plus lisible. merci pour ton commentaire. il est vrai que cette nouvelle est très noire, mais elle résume la vie de beaucoup de personne qui perde leur emploi.
pseudo : BAMBE
Terrible réalité que tu exposes là, j'ai eu un peu de mal avec la description clinique de la pendaison mais je reste très sensible à tes écrits. CoupDeCoeur
pseudo : samuelrivabella
merci Bambe, et ne t'inquiète, pas j'ai eu moi-même difficile avec la description de la pendaison. mais je pense qu'il était évident que je l'écrive, afin de comprendre cette monté vers le nirvana. merci pour le message sa me fais plaisir.
pseudo : alnilam
j'ai lu et je suis triste. Une vie c'est une vie et merde à cette société qui poussent les gens à tirer sur la corde.
pseudo : Samuelrivabella
merci pour vos commentaires chaleureuses. cela me touche sincèrement.
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