Pendue au fil du temps qui se consume
Sa vie n’est que cendres d’un passé si simple
Et braises d’un futur déchu.
Suspendue aux lèvres de l’enfer, elle accuse Dieu
De l’avoir oubliée
Et invoque Satan
Qui l’a guidée.
Un courant d’air la fait bouger, ses bras vers le sol,
Son esprit est aux cieux
Son corps remue encore un peu dans un sursaut de survie,
Encore un peu…
Ses yeux ne peuvent toujours pas se fermer sur ce monde ingrat
Son corps remue encore un peu,
Puis se raidit de cet orgasme ultime et muet :
Elle jouait de la vie, elle jouit de la mort.
Elle a troqué sa rivière de diamants froids
Contre la chaleur de cette corde sèche.
Un courant d’air la fait bouger, ses bras vers le sol,
Son esprit va bien mieux.
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Style : Poème | Par tevenn de kerscao | Voir tous ses textes | Visite : 779
Coup de cœur : 9 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : yasmine
TROP FORT et très bien écrit! Bravo
pseudo : monalisa
Au bout du chemin est un joli poème! Merci pour votre commentaire !
pseudo : bijoucontemporain
j'aime la chair qui bouge encore, dans un poème
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