Comme une âme dans le couloir de la mort
Elle erre dans la pénombre des anciens jardins,
Un léger voile recouvre son rachitique corps
Refletant la fragilité de son tour de rein.
Recouverte du sang qui n'est pas le sien
Elle l'éponge, et d'un geste assassin,
Elle arrache ses vulgaires guenilles
Oh! Sainte beauté, notre frêle "pupille".
A l'affût d'une nouvelle et jeune proie,
La sainte Pupille survole la lugubre surface.
Ses sanguinaires yeux parcours la trace
D'une belle silhouette penchée sur la croix.
Vénérant son seigneur sur le tombeau,
La Belle n'eut pas remarqué que deux crocs acérés
Etaient accrochés a sa rougeoyante peau
Et de vider son sang ils s'etaient attelés.
Mais non loin de là, le sauveur était arrivé,
Et de son fougueux pieu transperça le coeur visé,
La pupille, de son cri perçant, agonisait,
Mais bien trop tard il était, car la Belle se mourait.
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Style : Poème | Par chrissylabrune | Voir tous ses textes | Visite : 876
Coup de cœur : 10 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : sakhila
c est majestueux et merveilleux c est tres lyrique
pseudo : monalisa
Tout d'abord, merci beaucoup de ton commentaire qui m'a touchée. Ton poème est écris d'une main de maître, bravo et continue.
pseudo : foumane jean-louis
Qu'est-ce qui t'es arrivée, ce texte comme le dernier est si triste mais si captivant....
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