Après les ravages de la cloche vient enfin celui des cris
Sans pour autant prendre ce train, saute en travers, ta guitare à la main
Je ne suis pas là, je ne suis pas mon histoire
Raconte la vie de celui qui t'a mis au monde, celui ci ne t'en voudra pas
Mais écris des lignes sur celui que tu ne connais pas, je te parle de guerre
Tu vois le tueur sur la route, celui qui chante, au bord de la voiture
Tombes dans un fossé, puit sans fond, traverse.
Changement de face, Tourne le disque
Celui qui crépite a un truc à te dire, quelque chose qui t'arrache les tripes
Ne réponds pas de tes actes devant un tribunal, sur la route rien t'arretes
Non, un rien de fait pleurer, tu manques à ceux que tu as tuer
Rejoins les, la corde au cou, attaché sur l'arbre, tu sifles.
Des hommes, un harmonicasquelques mots,
Et tu chantes.
Je te parle de guerre, un cachet dans la main,
Ce soir, tu dors parmis les dieux.
C'est le sang dans tes yeux qui te trahis,
ça sonne faux, je te traite d'accordéon
tu me craches à la figure,
Alors un dessins sous ton pied, tu écrases la mèche.
Plus rien ne saute, arret total.
Enlèves ce chapeau, enlève cette barbe.
Tu te caches, alors que ta tête n'est plus
amas de message sur ton répondeur.
Fin de morceau, double sens du mot :
Fin
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Style : Poème | Par Alex | Voir tous ses textes | Visite : 871
Coup de cœur : 19 / Technique : 14
Commentaires :
pseudo : monalisa
Alex,ton poème est surprenant, pourrais-tu me dire pourquoi tu l'as intitulé "Jesus hallucinant"?
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