Tabatiya, ma ville, mon amour.
A tabatiya les femmes se caressent des yeux, on l’air ensevelies sous des couches de fleur, sont seul, Seul ! Seul sous l’immense landau de bouquets de fleurs. elles dorment sous les violettent de Nice, couvrant leurs corps de rose, de mimosas, de giroflées, de marguerites et semble écraser leurs corps délicats, ne laissant sortir de ce lit éclatant et parfumé, qu’une fine partis de leurs corsages, dont l’uns est bleu, l’autre lilas.
A tabatiya les cochers portes un fourreau d’anémones et les traits de chevaux sont capitonnés avec des ravenelles, les jantes des roues sont vêtues de réséda, et les lanterne remplacés par des bouquets ronds et énormes, ou leurs yeux étrangers rodent dans la nuit.
C’est toujours la fête à Tabatiya, les landaus parcours aux grand trot les routes,allant d’Antibes au rue d’orangers, et suivi de foules d’autres voitures enguirlandées comme un sapin de noël, ou les femmes danses et disparaissent sous un flot de violettes.
On arrive, boulevard des tulipes, où la bataille a lieu. Les voitures parcourent le boulevard en va et vient, comme un ruban sous la force du vent. De l’un à l’autre on se jette des fleurs, ou les pétales de fleurs frappent les visages innocents. Elles voltigent mais retombent comme la poussière, ou une armée de gamins iront les écrasés sous le poids de leurs pieds.
Une foule, là, rangé sur les trottoirs, est maintenue par les gendarmes à cheval, taillés comme un sapin, passent et repoussent les curieux, comme pour ne point mélanger les vilains aux riches, regarde, bruyante et tranquille.
Dans les voitures on se reconnaît, on se mitraille de rose. Les charres sont plein de jolies filles (femmes), vêtues de rouge comme les diables, et elles nous attirent, nous séduit des yeux.
Les femmes vident à pleines mains leur arsenal et reçoivent une grêle de bouquet. Le soleil disparaît et dentèle la silhouette des montages sur la mer calme qui s’étend, d’un bleu claire, se mêlant au ciel et le soleil s’en va rejoindre la lune pour un doux baiser.
Une femme étendue sous une lourde fourrure de rose blanche dit enfin à une autre :
- Comme il y a des soirs où tous semble bon, n’est-ce pas ?
L’autre reprit :
- Oui, c’est bon. Mais il manque toujours quelque chose… les girolles de l’amour, un amour fin et doux comme une note aigüe d’un instrument de musique
« Vous là, oui vous, je vous connais vous êtes déjà venus à tabatiya… non, vous n’êtes jamais venus, alors venez et voyez comme tabatiya est bon, ou les femmes sont lilas et rose, et rendez cette ville vivante de mimosas, de fleur d’oranger, de Margueritte et de parfum luxuriante
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Style : Nouvelle | Par samuelrivabella | Voir tous ses textes | Visite : 360
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